Evidemment, il ne s’agit pas de se figer sur une évaluation exclusivement numérique ni même s’attarder sur le systéme de notation que Nice Premium a adopté et qui est naturellement subjectif.
Ce qui compte c’est la comparaison entre les villes composant ce panel. Dans tous les cas, la photographie est claire et montre de manière indiscutable le médiocre positionnement du sport niçois (par équipes) par rapport aux ambitions proclamées : Nice veut être une grande ville de sport et une grande ville sportive !
Bien sûr, on ne veut pas oublier ici la dynamique positive du Marathon Nice-Cannes, de l’Ironman, de l’Open de Tennis et, même si épisodique, de la Louis Vuitton Cup.
Mais, on veut ici rappeller le rapport symbolique de ces clubs avec une ville, ce qui signifie aussi le sens d’appartenance à une communauté.
Parce que ce sont ces clubs qui représentent la tradition sportive et parfois l’histoire et la gloire.
Voici pourquoi le positionnement de Nice par rapport aux autres villes françaises est à la fois décevant et assez préoccupant. Décevant parce qu’il met en évidence toute la faiblesse de la situation actuelle et préoccupante parce qu’il nous oblige à mesurer toute la distance qu’il reste à parcourir pour arriver au résultat conforme aux ambitions affichées.
Mais, puisque « vouloir ce n’est pas toujours pouvoir », ce bond en avant sera-t-il possible en un laps de temps de 3 à 5 ans, ce qui représente un délai raisonnable, pour changer les choses ?
Il s’agit tout d’abord de déterminer la ou les raisons de ce résultat (manque de culture du sport ou d’une discipline sportive, financement public et privé insuffisants, management inadéquat, cadre concurrentiel difficile…etc) mais surtout et plus particulièrement ce que nous pouvons envisager dans le futur : situation stable, voire déclin ou capacité de relance?
Qualité et disponibilité des infrastructures
On peut déjà dire que la qualité des équipements sportifs n’est pas du niveau demandé par les clubs modernes : on ne parlera pas du problème répétitif du stade de football en attendant le Grand Stade qui devrait être prêt en 2013. Mais, par exemple, le stade des Arboras est-il le lieu approprié pour les ambitions du rugby niçois ?
Et comment les sports de salle qui n’ont pas un palais des sports aux standards modernes peuvent répondre aux attentes d’un public et de partenaires exigeants, continuant à jouer dans des salles modestes aussi bien en termes de dimensions que de confort (Salle Leyrit, Salle Palmeira, Gymnase des Eucalyptus…) ?
Nous voulons terminer cette mini-enquête en demandant aux décideurs et acteurs politiques, économiques et sportifs leur opinion afin de mieux comprendre si « Nice la sportive » aura un avenir prometteur ou devra se contenter d’une situation égale à celle actuelle. Parce que nous ne doutons pas de la volonté de la Mairie pour que « Nice soit une grande ville sportive » mais comme on dit avec réalisme : « Nous avons tous de bonnes intentions, le problème est dans leurs mises en œuvre ! ».
RESULTATS COMPARATIFS
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- Paris : 44 points, 6 clubs parmi l’élite + 2 nouvelles montées
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- Montpellier : 38 pts, 7 clubs parmi l’élite et un titre
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- Toulouse : 37 pts, 7 clubs parmi l’élite et un titre
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- Lyon : 32 pts, 3 clubs parmi l’élite et un titre
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- Nantes : 26 pts, 2 clubs parmi l’élite + 2 >nouvelles montées
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- Lille : 22 pts, 3 clubs parmi l’élite
- 7. Nice : 20 pts, 2 clubs parmi l’élite
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- Bordeaux : 17 pts, 1 club parmi l’élite
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- Marseille : 10 pts, 1 club parmi l’élite et champion de france
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- Strasbourg : 9 pts, 1 club parmi l’élite
Barème utilisé :
Pour les hommes : Club en D1 : 6 pts, Club en D2 : 4 pts et D3 : 2 pts
Pour les femmes : Club en D1: 4 pts, Club en D2: 2 pts
Pour les deux catégories : 1 point de bonus en cas de montée et 2 pts de bonus en cas de titre. 1 point négatif en cas de descente.
Enquête réalisée par Damien Richy
