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22 novembre 2024

Delphine Juveneton : « Je vais davantage travailler sur la formation »

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Delphine Juveneton est présidente de l’ASPTT Nice Volley-Ball depuis un mois. Assistante de direction chez Renault de profession, elle remplace Éric Tanguy, lequel a choisi de se consacrer à ses missions au sein de la Fédération française.

Delphine Juveneton revendique son souhait de travailler avec de nouvelles méthodes.


Présidente de l'ASPTT, Delphine Juveneton est aussi joueuse. Mais une blessure à l'épaule va la contraindre d'arrêter de jouer. © JV
Présidente de l’ASPTT, Delphine Juveneton est aussi joueuse. Mais une blessure à l’épaule va la contraindre d’arrêter de jouer. © JV

Depuis quand êtes-vous à la tête de l’ASPTT Nice Volley-Ball ?

Delphine Juveneton : Je suis présidente du club depuis le mois de juin. C’est tout récent. Je remplace Éric Tanguy, qui a d’autres priorités au sein de la Fédération. Il reste tout de même Président d’honneur du club.

Qu’est-ce que cette responsabilité vous apporte sur le plan personnel ?

D. J. : Ah, c’est un petit challenge de reprendre un club, apporter une nouvelle motivation. Il y a de nouvelles choses à voir, des changements à apporter… Je vais apporter une autre vision que mon prédécesseur. Moi je vais davantage axer mon travail sur la formation des jeunes, alors qu’Éric Tanguy privilégiait la performance des équipes à haut niveau. On va travailler différemment, je pense.

Quels sont vos objectifs pour le club cette année ?

D. J. :
Nous allons stabiliser les équipes, recadrer ce qui a été fait les dernières années. Nous allons orienter notre politique sur la formations de jeunes. Une fois que nous aurons stabilisé le club, nous pourrons éventuellement ambitionner d’avoir des équipes de France dans les benjamins ou encore minimes.

« Sans se connaître, Jana Zyani et sa partenaire ont toutefois acquis un bon niveau »

Que ressentez-vous en voyant Jana Zyani [ndlr : prononcer « Yana »] arriver jusqu’en demi-finales de la compétition ?

D. J. : C’est une bonne joueuse et une bonne coach. Elle a les qualités pour jouer en beach (sic), comme en salle. Malheureusement, elle ne restera pas chez nous. Elle pourra aller loin et faire du bon travail dans d’autres clubs.

Comment expliquez-vous la défaite qu’elle a subie avec sa coéquipière Caroline Vanklaveren, face à Émilie Poma et Babara Pachan [ndlr : 16/21 – 11/21] ?

D. J. : Je pense qu’elles n’ont pas l’habitude de jouer ensemble. Jana a eu des blessures en fin de saison, qui l’ont sans doute empêchée de s’entraîner avec sa partenaire. Sans vraiment se connaître, elles sont toutefois arrivées à un bon niveau.

Le sport est un univers assez masculin, surtout au niveau des instances dirigeantes. Comment allez-vous faire pour vous montrer et vous imposer ?

D. J. : Ca va être difficile de s’imposer par rapport à l’entourage masculin dont je vais disposer au niveau des clubs, de la Mairie, etc. Mais j’ai une équipe rajeunie, soudée, motivée qui a envie de faire quelque chose de propre. Et puis, je pratique le volley depuis quelques années maintenant […].

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