Alors que la seconde manche de Coupe du Monde débute aujourd’hui sur le lac d’Aiguebelette, en Savoie, la jeune française Elodie Ravera livre ses impressions sur son parcours, et ses attentes.
Pour Elodie Ravera, l’aviron est une histoire de famille : son père Stéphane Ravera est un ancien membre de l’Équipe de France d’aviron. C’est donc en suivant les encouragements à commencer ce sport de son père qu’elle est venue à ce sport, en 2008 à l’âge de 13 ans.
Sa récente victoire aux championnats des États-Unis avec l’équipe de Colombus a été un grand moment dans sa jeune carrière : “Cette victoire a une toute autre saveur car c’est un titre gagné en équipe, et nous l’avons préparé pendant toute l’année avec beaucoup de travail”.
Également championne de France, Elodie Ravera est très satisfaite de ce titre, malgré le manque de préparation : “Je suis arrivée des États-Unis seulement cinq jours avant le début de la compétition.” Cependant, c’était une victoire importante au niveau humain “Ma partenaire est une amie depuis quelques années, c’était donc un plaisir d’avoir remporté cette victoire avec quelqu’un que j’apprécie beaucoup”.
La Coupe du Monde
C’est sans aucune pression sur les épaules qu’Elodie Ravera et sa coéquipière Daphné Socha vont disputer la manche de Coupe du Monde du lac d’Aiguebelette, qui est leur première compétition internationale dans la catégorie “Senior” (plus de 19 ans). “C’est l’occasion pour nous deux d’engranger de l’expérience, et de prendre tout ce qu’il y a à prendre. Nous n’avons rien à perdre compte tenu de notre âge.”
Rio dans le viseur
La jeune championne espère intégrer l’Équipe de France féminine d’aviron. “Mon objectif est de faire partie du bateau qui ira aux Jeux Olympiques de Rio en 2016”