Les journalistes étaient conviés hier à découvrir la fanzone de Nice et son dispositif de sécurité pour l’Euro 2016, en présence du maire de Nice, Christian Estrosi.
Sous le soleil niçois, Christian Estrosi et la ville de Nice avaient donné rendez-vous à la presse afin de dévoiler les coulisses de la fanzone de l’Euro 2016, « la plus sécurisée des dix fanzones que comptera le pays », selon le maire de Nice.
Devant l’entrée principale de la fanzone et quelques badauds réunis, le maire se prête, avec le sourire, à l’exercice de l’entrée dans la zone réservée aux supporters. Ce dernier passe donc d’abord par la palpation par un agent de sécurité, sous les regards amusés du préfet Adolphe Colrat, du premier adjoint au maire Philippe Pradal ou encore de José Cobos, ancien joueur de l’OGC Nice.
Face aux portiques de sécurité que la ville est « la seule » à mettre en place, le maire réaffirme que « sa » fanzone est la plus sûre de France. Et pour cause : 14 portiques de sécurité ont été installés du côté de l’entrée principale, plus trois supplémentaires à l’entrée du théâtre de Verdure. 124 agents de sécurité privée viendront également renforcer les équipes de la Police Nationale ainsi que de la Police Municipale.
La fanzone niçoise a fière allure. Le premier écran, installé sur le jardin Albert 1er, est déjà fonctionnel. Des annonces sonores et visuelles peuvent déjà être entendues. Sur le parterre prévu face à l’écran, des bénévoles, des agents municipaux, des policiers, des militaires, des pompiers et des agents de sécurité sont regroupés, prêts à être salués par le maire et son équipe.
Christian Estrosi tient à saluer « les ambassadeurs de la ville », et à leur adresser un message : « je veux vous dire toute ma reconnaissance. Vous êtes des gens qui ont choisi de servir leur pays, votre expérience, votre courage, votre lucidité et votre engagement vont permettre à la France de donner la meilleure image d’elle-même ».
Le maire de Nice rappelle que « quelques mois après les attentats de Paris, la ville avait déjà accueilli le Carnaval », un événement placé sous le même niveau de menace. Aujourd’hui, l’Euro 2016 est le « rendez-vous d’une grande fête ».
Le préfet Adolphe Colrat a lui précisé que la ville de Nice avait « un très haut niveau d’exigence. De très gros moyens ont été mis en oeuvre ». La fanzone est l’aboutissement d’un an de travail avec le ministère de l’Intérieur. Des dix villes qui compteront une fanzone, Nice est « celle qui est allée le plus loin » : « on avait un cahier des charges de la part de l’UEFA, que l’on a respecté, mais que l’on a poussé sur la sécurité. Cela passe notamment par les portiques de sécurité aux entrées de la zone ».
C’est donc un grand mois de compétition qui s’ouvre pour la ville. « Chaque jour, nous aurons une réunion de sécurité », promet Adolphe Colrat. « Nous pouvons être confiants. Nous disposons de tous les moyens nécessaires, que ce soit au niveau du stade, de la ville, de l’aéroport ou encore des gares ».
