9 villes hôtes vont accueillir, à partir de vendredi 10 juin, l’Euro 2016 de football. Certaines comme Nice ou Marseille prévoient plusieurs dizaines de millions d’euros en terme de retombées économiques, en comptant les dépenses des supporters dans les stades et en dehors.
Chaque match sera suivi par plus de 30 000 spectateurs et près de 150 millions de téléspectateurs. Plusieurs volets donc : transports, logistique, tourisme… La ville de Nice accueillera 4 matchs. A Marseille, 6 matchs seront disputés.
Le premier et plus important volet est celui des fan zones. A Nice, elle fonctionnera pendant tout le temps de la compétition, à savoir 31 jours. Avec deux zones de diffusions (Jardin Albert 1er et Théâtre de Verdure) elle pourra recevoir jusqu’à 10 000 visiteurs qui pourront suivre les 23 matchs diffusés sur deux écrans géants. Une zone d’animations sur le quai des Etats-Unis sera aussi prévue.
A Marseille la fan zone pourra accueillir jusqu’à 80 000 personnes. 45 matchs seront retransmis. Il y aura également une zone village avec de nombreuses animations (concerts, sports…).
Côté économique, si la France va accueillir, suivant les prévisions, plus de 1,5 millions de visiteurs, Nice en attend 250 000. En terme de retombées économiques, on table sur 81 millions d’euros (selon l’étude du CDES de Limoges en lien avec l’UEFA) dont 53 millions pour les dépenses autour du stade et de la fan zone. A Marseille, 350 000 visiteurs sont attendus. 181 millions d’euros de retombées sont prévues.
6,5 millions d’individus, dont 1,5 millions de visiteurs étrangers, devraient suivre les 51 rencontres dans les fan zones et lieux de projection des 9 villes hôtes de la compétition européenne.
L’étude prévoit un impact économique énorme, auquel il faut ajouter l’impact sur l’emploi, les territoires et l’attractivité touristique générale de la France. A Nice notamment, 1000 emplois seront crées pendant toute la période de l’événement selon Pôle Emploi.
Les 9 villes hôtes vont générer en tout 1,3 Mld € grâce aux hébergements, aux dépenses courantes les jours de match (nourriture et boissons), les coûts de transports publics (urbains) et des compagnies de transports empruntés par les visiteurs, qu’ils soient étrangers ou non, hors aire urbaine ou des villes hôtes.