Au pays du Soleil levant, la Yamaha de Fabio Quartararo est retombée dans ces travers. Quatorzième en qualification, le Niçois n’a jamais trouvé les bonnes sensations sur le sec à Motegi.
Malgré un bon week-end la semaine dernière, Fabio Quartararo continue de souffrir avec sa Yamaha. Bloqué une nouvelle fois en Q1, les courses s’annonçaient compliquées. « On n’a pas de turning, pas de puissance, pas d’appui, rien. Si on veut vraiment essayer d’entrer en Q2, on doit essayer de freiner après la limite et en freinant après la limite, on fait beaucoup d’erreurs. »
Dès le départ de la sprint race, le Français est bousculé par Raul Fernandez et perd trois places. Le Maralpin parvient à remonter sur ses coéquipiers du week-end pour finir premier pilote Yamaha (15e).
« Il n’y a rien qui a été manqué, on est à la limite. Sincèrement, quand on voit la puissance qu’on a, on a énormément de wheelie, on ne peut rien y faire », expliquait-il au micro Canal+ à l’arrivée. « Il n’y a pas de plan. Ça fait trois ans que la moto est la même. On a fait des changements mais on n’a jamais vraiment progressé. Je pense qu’on a essayé tout ce qui était possible sur cette moto et il n’y a pas moyen de faire de gros progrès, parce qu’il manque tellement de choses qu’on ne peut pas se concentrer sur une seule. »
Un coup de poker manqué pour Fabio Quartararo
Pour la course longue, la pluie est venue jouer les trouble-fêtes en s’invitant juste avant le départ du tour de formation. Après un tour de course, la majorité des pilotes passent aux stands pour enfourcher la moto équipée de pneus pluie. Sauf cinq d’entre eux dont les trois pilotes Yamaha. Fabio Quartararo se retrouve donc 2e après un bon départ sur une piste très humide.
Les conditions empirent sur le circuit de Motegi et obligent le Niçois à passer à son tour au stand. Il ressort en 18e position loin des leaders. Même sous cette pluie qui va contraindre les organisateurs à stopper la course au bout de 13 tours, Fabio Quartararo ne parvient pas à faire la différence. Il termine finalement à la 10e position. Après la course, “El Diablo” semblait pourtant satisfait des sensations sur piste humide. « Dans certaines domaines, on n’est pas trop mauvais sous la pluie, je m’attendais à bien pire. Le problème est que c’est vraiment bon ou vraiment mauvais, il n’y a pas d’équilibre pour que ce soit bon. En courbe, c’est vraiment difficile mais au niveau de l’adhérence, quand on doit relever la moto, elle n’était pas mauvaise aujourd’hui. Je ne peux pas garder de vitesse en courbe donc c’est un souci pour nous. »
Il reste quatre épreuves avant la fin du championnat dont le classement n’a jamais été aussi serré devant. Prochain rendez-vous le 20 octobre en Australie.