Après la décision du Comité Olympique International de réintroduire le rugby parmi les disciplines olympiques à partir de l’édition 2016 qui se déroulera à Rio de Janeiro, le rugby à 7, qui est plus communément appelé Seven dans le jargon officiel de l’International Rugby Board, est devenu une discipline ‘adulte’.
On le connaissait déjà par ces tournois autour du monde, certains devenus mythiques comme celui de Hong-Kong ou plus récemment Dubai. Mais cette variante du rugby officiel, celui joué à 15 joueurs, est restée en Europe un jeu très ‘amateur’ que les écossais avaient inventé à la fin du siècle dernier pour continuer à pratiquer le rugby dans une formule allégée au delà de la période officielle qui allait du 1er septembre au 30 avril, en alternance avec la saison du cricket.
Les traditions et les règlements ont changé depuis et nous voilà aujourd’hui au Seven qui a retrouvé toute sa noblesse pour cause …d’olympisme. Mais le rugby, sport universitaire par excellence, est depuis fort longtemps joué à 7 dans les compétitions universitaires internationales, que ce soit la Coupe du Monde par équipes nationales organisée par la FISU (Fédération Internationale des Sports Universitaires) ou le Championnat Européen par équipes représentatives d’une université organisé par EUSA (European University Sport Association).
C’est donc tout naturellement dans ce cadre de traditions bien établies que Passion Ovale, le club de rugby de Skema , la business school de la région niçoise, dont le campus est situé à Sophia-Antipolis, a voulu organiser cette premiére édition d’un tournoi international, le French Riviera Seven avec l’appui financier d’une prestigieuse firme internationale de par son activité : Deloitte Consulting Group.
12 équipes ont été conviées pour le prochain week-end du 10 et 11 avril à Mandelieu pour établir une premiére hiérarchie parmi ces jeunes rugbymen venus du monde entier. Et, malgré les regrets des organisateurs qui espéraient faire mieux en invitant quelques prestigieuses équipes, on peut aisément sire que les absents auront tort.
En attendant la compétition, on peut déjà féliciter le Comité d’organisation composé de jeunes étudiants qui auront ainsi pu étoffer leurs capacités de management en réalisant un projet passionnant.
Renato Ferrari