Après avoir couru après le score tout au long du match face à des Niçoises accrocheuses et réalistes, les Brestoises ont arraché un match nul (23-23) à trois secondes de la fin par Pauline Coatanéa, dimanche à l’Arena de Brest, lors de la deuxième journée de LFH.
Trop d’échecs aux tirs en début de rencontre pour Brest et les Niçoises en avaient profité pour s’infiltrer dans la brèche, prenant jusqu’à trois buts d’avance (2-5, 7′). Ce qui offrait aussi à la Niçoise et ex-Brestoise Marie Prudhomme un retour remarqué à l’Arena.
Le collectif des Alpes-Maritimes qui allaient réaliser une très belle première période, avec efficacité et solidité dans les deux surfaces de jeu. Et dans celle de vérité, l’internationale espagnole Carmen Martin, l’une des recrues azuréennes, scorait régulièrement, même lorsque son équipe était en infériorité numérique. Un signe que le BBH n’était pas vraiment dans son assiette (8-12, 27′). Et malgré le premier but de l’ailière gauche Sand à l’Arena, qui illustrait une prise de commande brestoise au score au milieu de la période (7-6, 16e), Brest était ensuite mené et dominé logiquement (mi-temps : 8-12).
Après le repos, la tâche semblait donc ardue pour les Finistériennes. La solution passait par un serrement de vis en défense et des nerfs solides. Le jeu devenait aussi plus physique et Nice ne s’accrochait à son avance, même si Brest était revenu à une longueur (13-14, 40′), avant que les visiteuses ne reprennent le large (13-18, 43′). Le temps filait et une mine de Prudhomme semblait sonner le glas de Brestoises, qui s’usaient à courir après la marque (14-19, 47′). Auparavant, Darleux, moins efficace dans cette seconde période, avait semble-t-il demandé à laisser sa cage à Idéhn.
Certes, la préparation a été bonne, mais probablement que les six nouvelles n’ont pas encore trouvé leur place au sein du collectif finistérien. Et si Coatanéa faisait le job sur son aile (18-21, 53′), l’Espagnole Martin aussi (à son compteur). Le BBH revenait grâce à Pop-Lazic (20-22, 56′; 22-23, 58′), la tension grandissait et les esprits s’échauffaient, surtout que Nice avait tendance à refuser le jeu ! Et dans une ambiance de folie, Coatanéa égalisait presque sur le buzzer !