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22 novembre 2024

Henri Mondino: « Il faut faire venir à Nice, l’événementiel rugby que se doit d’avoir la France »

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jpg_mondino-henri.jpg Nice-Premium: Quel est votre avis sur le rugby dans les Alpes Maritimes?

Henri Mondino: L’avis de la Fédération Française de Rugby, c’est que les Alpes Maritimes est un département à fort développement. On peut y inscrire de nombreux projets, notamment de compétitions, parce que c’est à mes yeux ce qui manque le plus à nos jeunes gens pour les stabiliser dans la pratique du rugby. Il faut une capacité de compétition au meilleur niveau, c’est à dire qu’il puisse aller affronter le plus souvent possible le meilleur niveau national.

Le deuxième constat c’est qu’il faut effectivement faire du développement autour des écoles de rugby avec de vraies infrastructures. C’est ici, un appel aux collectivités territoriales que je fais, pour qu’elles viennent en aide aux clubs. Il faut offrir du jeu en sécurité, une pratique encadrée par des responsables pédagogiques et des infrastructures de qualité pour que les jeunes puissent se régaler.

NP: Justement 7 clubs pour presque 200 communes dans le 06, est-ce que ce n’est pas trop peu ? Est-ce qu’il ne faudrait peut-être pas dynamiser ou peut être ramener des communes sur certains autres clubs de manière à donner un réservoir un peu plus important ?

HM: Vous venez d’indiquer la dure réalité de notre problématique. On croit de moins en moins en un rugby clocher relié à un seul club mais au regroupement de communes aux travers des programmes de territoire qu’anime le Conseil Général des Alpes Maritimes. Avec plus d’un million d’habitants dans ce département, il y a la place pour créer 20 à 30 clubs et aussi à ce que les initiatives prises par les individus soient confortées par les élus qui ont sans doute un réel besoin d’encadrement de nos populations et de nos jeunes qui sont en manque de repère.

NP: On a eu l’avènement de la promotion études dans les années 85 avec le collège Ségurane, puis par la suite au Parc-Impérial. Aujourd’hui plus rien, est ce qu’on aura la chance dans les années à venir de revoir le sport-études dans le département ?

HM: Aujourd’hui, ça ne s’appelle plus sport-études, mais pôle espoir rugby. Je crois qu’il y en aura qu’un seul par région et actuellement il est à Hyères, après avoir été longtemps à Nice.

Le projet que je vais animer sur ma prochaine mandature sera son remplacement, en créant des centres d’entraînements fédéraux qui passeront par la section sportive et ça c’est un sport étude dans votre langage comme vous l’entendez. Par contre il ne faudra pas en créer un, mais un par commune, ou par communauté d’agglomération. Dans ce département, il peut y avoir cinq sections sportives de haut niveau, parce qu’en lieu et place du pôle espoir qui a disparu il y a quelques années, on aurait du, tout de suite, militer pour le centre d’entraînement comme il existe à Dijon et dans d’autres régions ainsi on permettrait à nos jeunes de se stabiliser dans la pratique du Rugby.

NP: Pour finir vous êtes un élément fédérateur du rugby à 7 qui sera très prochainement et on l’espère une discipline olympique ? Comment le rugby à sept peut s’implanter en France et dans les Alpes Maritimes ?

HM: Le rugby à 7 est en fort développement dans les catégories jeunes que ce soit chez les filles ou chez les garçons. Pour qu’il s’implante encore plus, c’est tout simple, il faut faire venir à Nice, l’événementiel que se doit d’avoir la France, c’est à dire que le tournoi IRB Rugby doit avoir une station ici, à Nice.

Nous allons militer fortement après la coupe d’Europe des moins de 18 ans, à inscrire des projets qui nous amène au même titre que Londres et Edimbourg à avoir une halte du tournoi international du rugby à sept au même titre que Hong Kong, que Dubaï ou que Wellington. Cela est jouable, à côté de l’Italie, proche de l’Espagne avec des investisseurs qui ont besoin d’image forte. Je pense que le rugby à 7 comme il avait été initié en 1987 en 1988 par la principauté de Monaco, a sa place dans la commune de Nice. Moi, j’en suis le premier fan et le premier supporter et je passe volontiers le ballon à Christian Estrosi pour transformer l’essai.

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