30 millions d’euros en moins. Alors que le budget du ministère des sports ne pèse que 0.1% du budget général de l’Etat, il va subir la baisse la plus importante : 6.25%, en 2019, après une première réduction de 7.7% en 2018.
Depuis 2017, le budget du ministère des sports n’a eu de cesse de baisser, les dotations publiques se sont amoindries, les subventions locales ont été contraintes.
Des milliers de contrats aidés ont été supprimés, alors même qu’ils sont essentiels au fonctionnement des clubs et des équipes amateurs.
Encourager le sport, c’est améliorer la santé, le bien-être, la connaissance, le savoir, la cohésion et la joie.
Pourtant le sport est essentiel à la solidarité collective. Il est un investissement social d’avenir avant d’être une dépense.
Il rapporte bien plus qu’il ne coûte et permet de démultiplier les retombées, tant au niveau social qu’au niveau économique. Une récente étude de la Fédération Européenne de l’Industrie du Sport (FESI) estimait d’ailleurs qu’1€ investi dans le sport rapportait 5€ !
Couper le financement du sport reviendrait à détruire un tissu fédérateur entier et déboucherait sur des conséquences catastrophiques.
Comment pourrons-nous promouvoir la pratique universelle et non-contrainte pour toutes et tous ? Comment feront les clubs pour accueillir les pratiquantes et les pratiquantes ? Comment ferons-nous pour assurer au plus grand nombre des infrastructures modernes et abordables ?
Sans cela, nous courons droit dans le mur.