L’OGC Nice a bravé l’interdit de la Ligue de football professionnel en faisant voler son aigle avant le coup d’envoi du match face à Lorient, hier samedi, et tentera de faire revenir la Ligue sur sa décision d’interdire son animation d’avant match.
L’aigle, devenu la mascotte de l’Allianz Riviera est bel et bien passé outre son « IDS » (interdiction de stade) en traçant, samedi soir, comme à l’accoutumée depuis septembre, de grands cercles au-dessus de la pelouse avant de se poser sur le bras de son fauconnier peu avant le coup d’envoi.
Selon M. Fournier, l’aigle ne figure pas sur la liste des animaux dangereux. Le club portugais du Benfica Lisbonne, notamment, a le sien pour animer sans aucun incident ses avant-matches depuis des années.
Lors de la réception du PSG fin mars, l’aigle niçois, effrayé par l’affluence record et la folle ambiance, était resté accroché dans les cintres sous la toiture de l’Allianz Riviera.
Quel est vraiment le problème ? Chacun donne son explication…
« La commission d’organisation des compétitions nous a informé jeudi qu’elle retirait l’autorisation donnée en début de saison à cette animation d’avant match, l’aigle ayant selon elle un comportement dangereux », a expliqué le directeur général du club azuréen, Julien Fournier.
« Nous avons décidé de ne pas nous conformer à cette décision qui est contestable sur le fond et sur la forme. Et nous faisons appel », a expliqué le responsable niçois.
Christian Estrosi, Député-Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, vient d’écrire au Président de la ligue de Football pour lui faire part de son incompréhension :
« La décision de la ligue de Football d’interdire de stade notre aigle, symbole de notre ville, suscite beaucoup d’incompréhension.
L’aigle de Nice, partie prenante de notre histoire puisqu’il figure sur nos armoiries depuis 6 siècles, est un symbole de rassemblement. Cet aigle rassemble autour de lui l’adhésion entière de toute une population.
C’est pour cela que les enfants de Nice, dans plus de 154 écoles, travaillent actuellement au choix du nom de l’aigle protecteur de la cité et de sa population.
De plus, la décision de la ligue de Football semble sans fondement car l’aigle totalement apprivoisé ne représente aucun danger.
J’appelle la ligue de Football à revenir sur sa décision et permettre à toute une population d’un territoire attaché à son identité et à sa culture de continuer à s’émouvoir, à vibrer pour son aigle et pour le football. »
Ce dit, quand est-ce-qu’un match de football redeviendra un match de football ?