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24 novembre 2024

Ironman Monaco 70.3 : Une aubaine pour les athlètes et les finances monégasques

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Marcel Zamora
Marcel Zamora
Sous le soleil radieux de Monaco, ils étaient là, les meilleurs des meilleurs, la crème des triathloniens. Les Belges Rutger Beke, Luc Van Lierde, Marc Herremans, et l’Espagnol Marcel Zamora Perez ont déjà la tête dans le Pacifique. Avant même le début des épreuves, ils rêvent tous top 5 qui permet de gagner des places pour la prestigieuse finale mondiale de l’Ironman Hawaï 70.3 en 2007.

Marc « Mad Max » Herremans, le triathlète handicapé et créateur de l’association « 2 Walk Again », le revendique : «La raison de ma venue à Monaco est de me préparer à la finale mondiale du triathlon Ironman Hawaï». Le grand Luc Van Lierde, deux fois vainqueur de l’Ironman de Hawaï et champion du monde du triathlon, lui donne la réplique. « Je pense que la course 70.3 va grandir en termes de prestige. Pour moi, Monaco est un entraînement, Hawaï compte le plus ». Marcel Zamora Perez, le vainqueur espagnol de l’édition Ironman Nice 2006, saute même une étape : « J’ai gagné à Nice, je peux donc gagner à Monaco. Je pourrai aussi gagner au Hawaï. Je veux faire de l’Ironman 70.3 ma Formule 1. Alonzo est un exemple pour tous les athlètes Espagnols. Même si j’échoue, je suis jeune, je reviendrai ».
« Seul l’Ironman de Monaco permet de gagner 30 places pour le Hawaï », souligne l’un des organisateurs de l’évènement, Marina Péré.

Cette exclusivité résulte d’un savant calcul financier. La Principauté profite pleinement du succès de la compétition. En une semaine, le Half-Ironman va attirer près de 600 athlètes en Principauté de 40 nationalités différentes. Qui viennent souvent en famille, comme le Belge Rutger Beke. « J’essaye d’emmener ma femme et ma fille partout avec moi. Ma famille est au centre de ma vie», confie-t-il.

Rutger Beke, Luc Van Lierde et Marc Herremans
Rutger Beke, Luc Van Lierde et Marc Herremans
Les visiteurs se comptent en milliers, grâce au retentissement international. Et, pour la première fois, au parrainage exclusif de SAS Prince Albert II.
Selon les organisateurs, le concurrent Ironman moyen est accompagné d’une personne et reste environ 4 nuits. Ce qui représente 8000 nuits passées. Les études internationales le montrent. Un athlète moyen et ses accompagnateurs vont dépenser en moyenne 450€ par jour. L’évènement est donc une belle promesse pour les hôteliers et les restaurateurs monégasques.

Marc Herremans
Marc Herremans
Autre calcul. Derrière un rêve hawaïen en apparence accessible à tous les athlètes, se cache un enjeu matériel. On ne vient pas les mains vides à la remise des places fantasmées. Mais pourvu de 475 dollars en liquide pour le voyage. Sur place, il faudra débourser 10 dollars pour la licence journalière USAT (USA Triathlon).
Seul le public pourra en profiter gratis. Les places aux tribunes de la ligne d’arrivée sont gracieusement offertes par les organisateurs.
Comme tous les gros évènements, l’Ironman a une face cachée. Mais peu importe les coulisses, il restera une belle fête du sport et de la santé. Même s’il s’agit, pour Monaco, de la santé financière.

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