Cette qualification, Bonnet courait après en vain depuis le mois de décembre. À chaque fois, elle lui avait échappé et sa quatrième place aux championnats d’Europe de Budapest avait fini de plomber son moral.
Mais la Niçoise (26 ans) est restée mobilisée pour arracher « cette putain de qualif » au bout d’un 200m pas franchement maîtrisé (1’56 »67 pour 1’57 »28) mais qui suffisait largement à son bonheur du jour : « Je suis soulagée et tellement contente, très émue, lâchait-elle les yeux rougis. J’ai manqué tellement d’occasions pour quelques centièmes. C’était vraiment compliqué de me satisfaire toute l’année, et après, de repartir au boulot, la tête dans le guidon, à chaque fois après une déception. »