On s’y attendait, certes, mais la nouvelle reste soudaine: Boston a retiré sa candidature à l’organisation des Jeux d’été en 2024. Budapest, Hambourg, Paris, Rome, voire Toronto, ne connaissent pas encore leur adversaire américain.
L’information, qui avait fuité dans la presse locale, a été confirmée par un communiqué du comité olympique américain.
« Nous n’avons pas été en mesure d’obtenir le soutien d’une majorité des citoyens de Boston pour accueillir les Jeux olympiques de 2024 et les Jeux paralympiques. Par conséquent, l’USOC ne pense pas que Boston, avec le niveau de soutien actuel, serait en mesure de l’emporter face aux superbes candidatures de Paris, Rome, Hambourg, Budapest ou Toronto », a expliqué Scott Blackmun, le patron de l’USOC.
Le dernier épisode d’un feuilleton marqué, depuis le début, par une succession d’erreurs de parcours et de tentatives souvent vaines de corriger le tir.
Exit, donc, Boston. Pour l’USOC, le coup est rude. Les voilà désormais les mains vides, à moins de deux mois de la date limite de dépôt des dossiers, alors que le CIO s’apprête à se réunir en session, à partir de vendredi à Kuala Lumpur.
Mais il semble aujourd’hui très prématuré d’enterrer les chances des Etats-Unis de décrocher le pompon. L’USOC a fait savoir dès lundi qu’il se donnait jusqu’en août pour désigner une autre ville candidate.
Le CIO le sait. Thomas Bach n’a d’ailleurs pas tardé à réagir, depuis Kuala Lumpur, où a débuté ce mardi la réunion de la commission exécutive. « Nous sommes confiants dans le fait que les Etats-Unis feront le bon choix et qu’ils pourront présenter une candidature forte d’ici au 15 septembre, a assuré le président du CIO dans un communiqué.