Ce Mardi 11 juillet, le Comité international olympique (CIO) a confirmé le principe de double attribution des Jeux de 2024 et 2028.
Le CIO et les deux villes doivent désormais trouver un accord « tripartite » pour décider de l’ordre d’attribution.
Il n’est donc plus question pour le CIO de choisir un vainqueur, mais désormais seulement de ne faire aucun déçu.
Cela sera tranché le 13 septembre prochain à Lima au Pérou.
« Nous avons là une opportunité, nous avons deux excellentes candidatures de deux grands pays olympiques », a déclaré Thomas Bach, le président du CIO.
Le président de la commission d’évaluation du CIO, Patrick Baumann, s’est montré bluffé par les plans des deux villes. Pour Los Angeles, il a salué « une excellente base pour que les Jeux puissent se dérouler ici », alors que Paris a « un projet exceptionnel et bien détaillé ».
En fait, le CIO veut éviter le risque de perdre une candidature de qualité pour les Jeux 2028, c’est que la compétition pour leur organisation est de moins en moins acharnée.
En cause : le coût prohibitif de l’organisation des Jeux. Ceux de Londres, en 2012, ont coûté 10 milliards d’euros, tandis que le budget de Tokyo pour 2020 devrait atteindre 16 milliards d’euros.
Paris a continué à militer fermement pour 2024, faisant valoir l’aspect historique du centenaire des Jeux de 1924, qui avaient eu lieu à Paris.
Los Angeles, de son côté, s’est montrée beaucoup plus flexible.
Les membres du CIO et les présidents des fédérations internationales peuvent se frotter les mains: avec ces deux poids lourds, le mouvement olympique a touché le gros lot.