La France a perdu un atout important dans sa stratégie de développement des relations sportives internationales.
Claude-Louis Gallien, président de la Fédération internationale du sport universitaire (FISU) depuis 2011, n’a pas pu obtenir un nouveau mandat.
En concurrence avec le Russe Oleg Matytsin pour la présidence de la FISU, le Français a été sévèrement battu, obtenant seulement 23 voix, contre 102 à son rival.
Oleg Matytsin succède donc à Claude-Louis Gallien à la tête de cette institution sportive internationale qui annonce 170 membres et dont le siège est installé Lausanne.
Un mauvais coup pour la candidature de Paris aux JO 2024, quand on sait que dans certains pays les dirigeants de l’organisation universitaire sont les mêmes au Comité Olympique National.
De ce fait, la France perd une partie de sa capacité d’influence.