Il en rêvait et, hier soir, il l’a fait. Khaled Lakhal, accompagné de ses deux compères Laurent N’Guyen Van et Richard Bettoni qui avait lui déjà goûté à la victoire finale en 2006, a remporté cet Europétanque 2013 face à la dream team Quintais/Suchaud/Lacroix . Une consécration pour un grand champion déjà auréolé de titre de champion du Monde et champion de France.
« Je suis aux anges, c’est mon année ! » C’est un Khaled rayonnant qui se tourne vers le public nombreux qui scande son nom. L’ancien pensionnaire du DUC est heureux et ça fait plaisir à voir. Il est vrai que le parcours a été long et semé d’embûches pour la triplette gagnante mais cette victoire en finale face à l’une des plus belles triplettes du monde est l’aboutissement d’un Europétanque bien maîtrisé de bout en bout.
Et comme prévu, la partir n’aura pas été des plus faciles face à l’équipe de rêve. Des premières mènes assez équilibrée qui voient les deux formations se retrouver égalité après 4 mènes (4-4). Et, c’est la 5ème mène qui marquera le premier écueil pour la triplette Quintais/Suchaud/Lacroix. Deux « trous » inhabituels de Quintais et un jeu parfait de l’autre côté avec deux carreaux de N’Guyen Van et c’est un cinglant 4-0 qu’encaissent la dream team pour se retrouver menée 8 à 4.
La machine se remet alors en route et les boules se font plus précises du côté des deux Philippe, Quintais et Suvhaud et d’Henri Lacroix et, petit à petit, ils grignotent les points pour repasser devant leurs daversaires du soir (8-9). On se dit alors que le rouleau compresseur est en route du côté des champions mais c’était sans compter sur l’opiniâtreté des outsiders qui reprirent aussitôt les affaires en main pour mener 12-9 et se placer à un point de la victoire finale.
La dernière mène était symptomatique de cette finale avec une dream team en grosse difficulté qui essaiera de s’en sortir en tirant au but mais rien n’y faisait, hier soir, et les trois tentatives ne donneront finalement rien offrant une victoire méritée à une triplette, certes surprise, mais qui mérite amplement ce titre chèrement acquis après trois jours de bataille.
L’Europétanque 2013 ets fini, vivement 2014…