Plus qu’une stratégie, une fidélité s’est nouée entre les agences locales, les clubs de sport et certains sportifs triés sur le volet.
Il y a ce que l’on voit sur les terrains, dans les salles ou même à la télévision et ce que l’on ne voit pas. On appelle cela l’envers du décor.
Le travail que réalise la Banque Populaire Côte d’Azur, soutenu par l’agence nationale, entre dans ce cadre-là.
La partie sportive est la « partie immergée de l’iceberg » mais derrière, il y a des efforts au quotidien des dirigeants associés aux bénévoles et aux partenaires.
« La Banque Populaire est très présente dans le sport au niveau national, notamment dans la voile. C’est une vitrine qui dure depuis plus de 25 ans avec un soutien de la haute compétition. L’exemple le plus frappant est Loïck Peyron vainqueur de la Route du Rhum en novembre dernier » explique Catherine Gaulier, direction de la communication de la Banque Populaire Côte d’Azur.
La BPCA n’a pas les moyens de rivaliser avec les grosses structures qui investissent des sommes énormes dans le sport .
C’est pourquoi, la stratégie a été de se tourner vers un jeune: issu du centre de formation du RCT , le pilier Xavier Chiocci, actuellement titulaire en équipe première, pourrait postuler pour l’équipe de France à court terme.
« Tout est parti d’une histoire d’hommes. Des collègues étaient impliqués dans le club et ont proposé ce choix. Avec un tel soutien, on vit une aventure et on partage son ambition » détaille la directrice de la communication en charge de ce dossier.
« Pour ce qui est du choix au niveau local, les collaborateurs et les sociétaires déposent des dossiers dans l’agence. C’est une décision collégiale qui est prise pour sponsoriser l’athlète ou le club en question avec des facteurs précis comme le suivi au quotidien des résultats et l’accompagnement ».
« Le projet retenu correspond à des valeurs, ce n’est pas une question d’image. A partir du moment où il y a la signature, c’est un engagement bilatéral. Nous privilégions des événements créateurs de valeurs ajoutées locales avec des mécénats de proximité ciblés, basés sur les relations humaines et la longévité » poursuit Catherine Gaulier.