La finale, représentée par 12 Super Mamies, âgées de 49 à 86 ans, a tenu toutes ses promesses.Entre danses exotiques, chanson a capella et déhanchés torrides, elles ont assuré le show pendant près de 3 heures devant un public chauffé à blanc.
L’Opéra de Nice « pourrait devenir le théâtre de la finale nationale », c’est la conviction du Maire de Nice, Christian Estrosi, heureux de pouvoir accueillir pour la 5ème année consécutive, cet événement.
Créé en 1996 par Fabienne Ollier, ce concours rend hommage à ces mamies pétillantes et débordantes de vie qui ont su concilier leur vie familiale et leur activité sociétale (bénévolat, association, engagement humanitaire).
C’est aussi ça le principe de Miss Super Mamie. Plus qu’un simple concours de beauté, elles transmettent des valeurs de partage, de solidarité, de générosité et de complicité.
Une complicité née d’ailleurs après un voyage à Jérusalem. Pendant 5 jours, elles ont appris à se connaître pour en faire des « Super Amies ».
Alors oubliez les crêpages de chignon à la « Miss France », ces dames sont uniquement présentes pour donner du plaisir, de la gaieté et de l’amour. Et ça se voit.
Une finale tout de même à gagner
Pour départager ces 12 mamies, le jury doit noter les performances sur scène de ces dames. La présentation est libre, tout est permis.
Le « challenge » démarre très fort avec Miss Provence, et une danse à la saveur espagnole. Habillée d’une robe traditionnelle, Marie Galiano ou « super mamie Flamenco » ambiance le public avec ses pas rythmés. Le concours est bel et bien lancé.
Les 11 participantes sont au courant, il faudra impressionner le jury pour décrocher le titre de Super Mamie.
Les prestations s’enchainent entre chant a capella et récit de poèmes. Si le stresse donne parfois des trous de mémoire, elles se reprennent avec légèreté et élégance, pour un rendu grandiose.
La famille avant tout
Au-delà de la « compétition » et du résultat final, le plus beau cadeau offert à ces « super mamies » reste les beaux messages d’amour préparés par leur proche.
Elles ont pu écouter tour à tour des poèmes, une chanson composée à la guitare, un chant sur un air de Kendji ou encore un solo de rap. Des partitions concoctées spécialement par leurs petits-enfants, joyeux de pouvoir dire « je t’aime mamie ».
La Guyane mise à l’honneur
Si elles méritent toutes le titre de « super mamie », le jury a du désigner une lauréate.
Et c’est Simone Lehacaut l’heureuse élue.
Originaire de Mana en Guyane, « la femme Djok » de son surnom a mis le feu sur scène. A 75 ans, cette mamie a terminé son show avec une casquette de rappeur et des lunettes flashy, au plus grand bonheur des « supporters » présents dans la salle, avant une séquence émotion prenante, assurée par son petit-fils de 14 ans.
La prestation est remarquée par le jury. Simone se voit remettre l’écharpe de Miss Super Mamie, des mains de Christian Estrosi.
Le président de la Métropole Nice Côte d’Azur s’est même laissé emporter par la musique de la Compagnie Créole avec quelques petits pas de danse au côté du chanteur José.
Une ambiance festive et une phrase à méditer, « l’âge n’a pas d’âge ».
