Encore une bonne nouvelle pour la zone euro : le chômage est au plus bas, il revient à son niveau de janvier 2009.
Le chômage, qui avait atteint le taux record de 12,1 % au printemps 2013, contre 7,5 % avant la crise, ne cesse de diminuer depuis septembre 2016, date à laquelle il est passé sous le seuil symbolique de 10 %.
En léger recul par rapport à octobre et au plus bas depuis neuf ans, le taux s’est établi en novembre à 8,7 %, constate Eurostat, l’Office européen de statistiques.*
Pour la France, Eurostat fait état d’un taux de chômage de 9,2 % en novembre, contre 10,0 % en novembre 2016. Chez les moins de 25 ans, il est estimé dans l’Hexagone à 21,8 %, contre 23,8 % un an plus tôt.
Pour l’ensemble des 19 pays de la zone euro, le nombre de chômeurs s’élève à 14,26 millions, contre 14,37 millions un mois plus tôt. En un an, il a reculé de 1,56 million de personnes.
Ce résultat n’est pas dû au hasard : après des années de stagnation dues à la crise des dettes souveraines, l’économie de la zone euro connaît sa plus forte croissance en près de dix ans. Au troisième trimestre, celle-ci s’élevait à 2,5 % en rythme annuel.
Mais cette embellie cache de grandes disparités. En Allemagne et à Malte, les meilleurs élèves de la zone euro, le taux de chômage ressort à 3,6 % en novembre. En Grèce, à l’opposé, il s’élève à 20,5 % selon les derniers chiffres disponibles, qui datent de septembre. Et il ressort encore à 11 % en Italie et 16,7 % en Espagne, même si toutes ces données sont en baisse sur un an.