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22 novembre 2024

Le e-learning : une solution pour les sportifs de haut-niveau ?

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La conférence organisée par Bernard Curzi, directeur de l’EDHEC, avait pour but de dévoiler le nouveau mode d’études pour un sportif de haut-niveau : le e-learning. Cette nouvelle façon d’enseigner permet aux sportifs de pouvoir concilier études et carrière sportive. Du jamais vu en France.


De gauche à droite : Bruno Kauffman, Odile Diagana, Christophe Saïoni, Laurent Tillie
De gauche à droite : Bruno Kauffman, Odile Diagana, Christophe Saïoni, Laurent Tillie
La reconversion des sportifs après leur carrière est un problème vieux comme le monde. L’ESPEME a peut-être trouvé une solution pour que les sportifs puissent voir venir le futur sans aucun problème : le e-learning. Grâce à cette formule, les étudiants peuvent visionner les cours sur leur ordinateur et sont régulièrement soumis à des tests.

Christophe Saïoni (ancien skieur), Odile Diagana (ancienne heptathlète) et Laurent Tillie (ancien volleyeur) étaient présents pour parler de leur vécu. S’ils n’ont pas eu les mêmes parcours, ils ont tous connu le même problème : concilier les études et le sport.

Odile Diagana est emballée par le e-learning : « c’est une très bonne méthode puisque l’on peut assister aux cours de n’importe quel endroit. Et pour un sportif qui voyage tout le temps, c’est une chance ».

Laurent Tillie conçoit qu’il y a eu beaucoup de progrès faits depuis trente ans, même s’il y a encore des choses à améliorer. Pour lui, il faut s’inspirer du modèle américain. « Le seul pays au monde où l’on peut faire ses études et du sport de haut-niveau correctement, ce sont les Etats-Unis. Mes deux fils y sont, et ça n’a rien à voir avec la France » affirme-t-il. Avant d’ajouter que le e-learning est une très bonne idée.

Une reconversion souvent difficile

Un sportif est couvert d’or durant sa carrière. Il se sent protégé et ne se rend pas compte qu’après sa vie de sportif de haut-niveau, il faudra qu’il fasse autre chose pour vivre. Avec son concept novateur, Bernard Curzi pense que ses étudiants n’auront plus ce problème. « Avoir un sportif ou ancien sportif de haut-niveau dans une entreprise, c’est bénéfique pour tout le monde. Il peut apporter sa motivation et son état d’esprit au reste de la boîte » a-t-il déclaré.

Et le directeur de l’EDHEC se donne les moyens de réussir. Chaque sportif étudiant, à l’EDHEC (ils sont 16), a son propre tuteur. Ces athlètes sont suivis de très près afin qu’ils ne lâchent pas les études. Même si Bernard Curzi conçoit qu’un sportif de haut-niveau a une motivation supérieure à celle d’un étudiant traditionnel.

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