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22 novembre 2024

Le Ray, lieu de passion, reste le fil rouge (et noir) entre le passé et l’avenir

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Thierry Camus est né à Nice en 1971. Il a vu sa jeunesse marquée par la fraternité de la tribune Sud du Ray comme il aime à le déclarer.

Son ouvrage , présenté avant le match de Coupe Europe OGCN Nice-Salzbourg* , représente bien le passage de témoin entre le passé historique et un avenir que l’on espère fructueux.

Les temps changent mais la passion, elle, reste intacte et se nourrit des symboles du passé.

De 1927 à 2013, le Ray a incarné à Nice le cœur vibrant de la cité, où s’exprimait la passion du peuple nissart pour le foot et pour son club, l’OGCN, indissociable de l’identité locale.

Dans ce stade omnisports mythique – objet architectural né au milieu des ateliers et des cressonnières de Saint-Maurice – qui connut nombre de métamorphoses, la bourgeoisie et les élites municipales communiaient, l’espace d’un match, avec les ouvriers de Saint-Roch, sans considération d’origine ou de classe sociale. Le supporter du Vieux-Nice fraternisait avec celui de Cimiez ou avec le Pied-noir déraciné qui avait achevé son périple dans la cité de sainte Réparate.

Les « montées » au Ray offraient de beaux moments d’amitié partagée, où le sacro-saint pique-nique tenait du rituel.

Ces anecdotes croustillantes et ces « brèves de tribunes » incontournables de la gouaille légendaire des Niçois, attestent qu’il se passait toujours quelque
chose au Ray.

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