« On a faim de victoires » A l’image de Guy Merour, le directeur sportif du RC Cannes Mandelieu, les azuréens, après avoir terminé premier de leur groupe, puis éliminé Ugine (38), Pamiers (09), Anglet (64) et Habas (40), ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin. Le discours est volontaire mais respectueux de l’adversaire : « Il n’y a pas d’esprit de supériorité. Sur le terrain, c’est quinze contre quinze. Voiron c’est un gros paquet d’avants et une tradition du rugby isérois. Ça tombe bien. Notre point fort c’est aussi notre huit de devant.» Les joueurs de l’Isère ont, eux, fini leur poule en seconde position. Ils ont ensuite éliminé La Valette et Six Fours qui figuraient dans le même groupe que Cannes-Mandelieu, puis Quillan, Cénac et Nogaro. La Valette et Six Fours sont deux équipes qui ont posé des problèmes à Cannes Mandelieu. Six Fours l’a emporté à domicile, une des deux défaites des azuréens. Voiron a battu les Varois 14 à 12. Une indication sur le niveau des Voironnais.
A ce stade de la compétition, toutes les rencontres sont indécises et se jouent sur un détail. Cannes Mandelieu aborde le sprint final avec son effectif au complet. Un point positif. Le directeur du club Jean-Claude Michalon a sa recette : « Il faut gagner le ballon dans le combat d’avants ». Le secret du bon parcours : « L’effectif est jeune, la plupart des joueurs a été formé à Cannes. Et ceux qui ont intégré le club se sont de suite bien intégré. Certains de monter en Fédérale2 avant d’aborder la phase finale, on a disputé ces matches libérés. » Jean-Claude Michalon reste méfiant et se souvient que Cannes Mandelieu a connu des difficultés pour éliminer Ugine, club de l’Isère.
Sauront-ils passer l’obstacle voironnais pour disputer la finale de Fédérale3 contre le CARF ou Rennes? Réponse dimanche soir à Sorgues. Les dirigeants espèrent que les supporters se déplaceront nombreux dans le Vaucluse.
