Donc, le nouveau manager général du club (SASP), dont la nomination fut aussi une surprise, n’eut même pas la temps de dire « ouf » avant de se mettre au travail , compte tenu de la nécessité de composer une nouvelle équipe suite aux nombreux départs et arrivées.
Aujourd’hui l’essentiel du travail est fait et il faut laisser la parole au terrain pour dire si les choix faits sont de qualité.
Nice Premium a été à la rencontre de Marc-André Doumergue pour en savoir plus à quelques jours du premier match de championnat (le 12 septembre prochain contre Graulhet aux Arboras).
« Mes objectifs en tant que manager général du club sont très clairs et je les résumerai en trois points :
- Pérenniser le club du point de vue sociétaire (budget de fonctionnement et organisation de la gestion sportive, commerciale et administrative)
- Former des jeunes joueurs de qualité en coordination avec l’Association de manière à ce que notre équipe fanion puisse les intégrer et dans le but de construire une véritable passerelle entre l’école de rugby et l’équipe première
-
Obtenir les meilleurs résultats avec l’équipe première pour pouvoir accéder à l’élite du rugby français qui reste l’objectif de la politique sportive du club et de la municipalité qui le soutient.
Il faut que nous retrouvions une forte identité niçoise que je préfère appeler ‘NISSARTE’ d’où notre volonté de l’identifier clairement sur notre maillot !
Depuis la refondation du rugby niçois en ce Rugby Nice Côte d’Azur le club a franchi, grâce aux différentes figures qui ont fait cette nouvelle histoire, toutes les marches du rugby amateur.
Aujourd’hui nous nous trouvons à un carrefour de notre histoire commune et grâce au soutien de notre Maire, Christian Estrosi, nous voyons enfin la possibilité de nous lancer dans la course à la Pro D2.
Le chemin sera long et difficile. Il n’échappera pas à une refonte profonde du club et de son fonctionnement. Cette marche vers le rugby professionnel ne se fera pas, non plus, sans ce qui a fait notre club : une histoire longue et riche d’un finaliste du Championnat de France en 1983, une véritable attractivité pour la jeunesse de notre ville qui en fait aujourd’hui une des plus grosses écoles de rugby de France.
Pour conclure, je dirais que Nice doit retrouver l’élite du rugby et l’élite du rugby doit retrouver Nice !«