La danse peut-elle être un trait d’union entre le sport et la musique ? Réponse ce mercredi 21 septembre 2011 à 20h00 au Palais des Victoires à Cannes.
Oui répond Philippe Bender qui a eu l’idée de réunir dans un même spectacle, les volleyeuses professionnelles du Racing Club de Cannes, le pianiste François René Duchable, les musiciens de l’ORCPACA, les élèves des conservatoires de musique de la Côte d’Azur participant à SYMPHO-NEW 2011, ceux de l’École Supérieure de Danse de Cannes Rosella Hightower et les jeunes des équipes junior et Nationale 3 de volley.
Entraînées par leur capitaine, Victoria Ravva, les joueuses du Racing Club de Cannes Volley féminin, évolueront sur le concerto n°2 pour piano de Franz Liszt, adaptant toutes les figures du volley aux formes de la musique.
L’exigence, la discipline, l’entrainement quotidien, la recherche de la perfection, la créativité sont autant de points communs entre les artistes et les sportifs de haut niveau. Ce travail quotidien sera illustré par une séance d’échauffement parallèle des jeunes danseurs d’un côté et des volleyeuses juniors de l’autre.
François René Duchable a déserté depuis plusieurs années les salles de concerts traditionnelles pour aller à la rencontre d’un public plus friand de mélanges.
Ce pianiste de renommée internationale, amoureux de la montagne et du vélo, en abandonnant le concert conventionnel pour une mise en valeur différente du répertoire classique a voulu vivre sa musique autrement. Il était forcément l’homme de la situation.
Au cours de la soirée les élèves de la classe supérieure 1 de l’École Supérieure de Danse de Cannes Rosella Hightower danseront “Out Break” [ chorégraphie de Joëlle Donati et Jeff Pizieau, musique de Terry Riley d’après In C ].
Les Préludes de Liszt donneront lieu à un défilé auquel participeront artistes et sportifs.
Cette œuvre symphonique crée en 1854 a été inspirée à Franz Liszt par les Nouvelles Méditations poétiques de Lamartine.
Éclatante péroraison musicale dans laquelle l’orchestre démontre une variété de couleurs et de mouvements faisant s’alterner des climats contrastés comme ceux de la vie : bonheurs et chagrins, inquiétude et sérénité, victoires et défaites, les combats de la vie s’y expriment de la force primordiale à la mort inexorable.
