Ce week-end, la Ville de Nice, accueille la dixième édition du tournoi de basketball féminin U20 « Laure Ecard ». Il se déroulera du 12 au 14 juillet , à la Salle Leyrit de Nice, avec au programme 6 matchs au total, dont 3 de l’Equipe de France.
L’histoire de ce tournoi aura désormais 10 ans… Son histoire a débuté par un drame. Au retour d’un déplacement, l’équipe cadette du Cavigal Olympic, est victime d’un accident de la route, dans lequel Laure Ecard, jeune joueuse de 16 ans perd la vie. D’autres personnes ont été blessés, mais surtout choqué profondément par ce drame. C’est pour cela que le maire de Nice, Christian Estrosi, a voulu créer ce tournoi, à sa mémoire, et il charge l’UNSBB (Union des Sociétés Niçoises de Basket-Ball) de l’organisation . En juillet 2010, la première édition voit le jour, et année après année, le souvenir de cette jeune fille se perpétue, lors de ce tournoi toujours plus prestigieux, lors de chaque édition.
Un tournoi très relevé
Cette année, l’affiche sera d’autant plus belle. Le plateau réunira la France et la Russie (triple vainqueurs de ce tournoi), la Belgique, et pour la première fois une équipe de l’hémisphère sud : l’Australie (deuxième nation mondiale de basket féminin). De quoi donner, encore plus d’allure, à ce prestigieux tournoi.
L’équipe d’Australie a choisi ce tournoi comme dernière étape de sa préparation pour le championnat du monde U19 à Bangkok (Thaïlande) du 20 au 28 juillet 2019. Les Australiennes, sont arrivés à Nice le 5 juillet, pour un stage organisé par l’UNSBB, avant de participer au tournoi, ce week-end, et de s’envoler pour le mondial le 15 juillet.
L’Equipe de France, quant à elle, se prépare pour le championnat d’Europe U20 qui se déroulera en République Tchèque, du 3 au 11 août. Grâce à ce premier tournoi, les françaises essaieront de détrôner les Espagnoles, vainqueurs des quatre dernières éditions.
Mais elle devra d’abord se frotter à la Russie, triple vainqueur du tournoi et à l’équipe Australienne, qui est au meilleur niveau du basket féminin. Ce tournoi constituera donc un vrai test pour les françaises. Et surtout une belle vitrine pour le développement du sport féminin azuréen et mondial.
