Avec vingt points en vingt-deux matchs, le NVB est avant-dernier du championnat seulement devancé par Saint-Brieuc au nombre de victoires malgré l’égalité de points. Cette situation était impensable il y a de cela quelques mois. Les joueurs, l’international français Xavier Kapfer en tête, y croyaient : « On va se sauver, on en est persuadés » martelaient-ils à qui voulait encore les croire fin décembre. Demain, ils accueillent Poitiers dans leur salle Palmeira. Mais ils n’ont pas peur. Après avoir accroché récemment les deux premiers , Cannes et Paris, les niçois peuvent logiquement espérer une issue favorable contre l’actuel troisième de Pro A.
12 points en quatre matchs, deux à domicile contre le troisième, Poitiers, samedi à 20h, et le quatrième, Toulouse, le 14 avril à la même heure ; deux à l’extérieur contre le onzième, Asnières mardi 10 à 20h et le neuvième, Rennes un semaine plus tard. C’est ce qu’il reste au NVB pour réussir un authentique exploit, se maintenir parmi les quatorze clubs de l’élite.
Jean-Michel Roche veut prendre « un maximum de points » et n’hésite pas à parler « d’atout » quand on évoque la pression qui existe autour de ses joueurs. L’entraineur azuréen est confiant avant le match de demain et espère faire passer Poitiers à la trappe. A la tête de l’équipe depuis début janvier, celui qui a dirigé Cannes également, essaye de « travailler sur le groupe, sur l’ambiance pour ne pas avoir fait autant d’efforts pour rien. »
Il explique la forme de son équipe grâce à un retour de blessure de joueurs majeurs que sont Pascal Ragondet, le libéro ou l’attaquant Onya Opota qui fait une grande saison. Il a voulu édicter certaines règles sur les comportements et les paroles des joueurs sur le terrain, « expliquant que chaque joueur avait une valeur réelle sur le terrain et qu’il fallait arrêter de s’occuper du voisin ».
Le NVB joue aujourd’hui sa survie et il compte sur le public, « fidèle même s’il est peu nombreux donc je souhaite le remercier » rappelle l’entraineur. Le président Alain Griguer regrette quand même que « celui-ci n’est pas assez présent dans ces moments difficiles espérant qu’il soit beaucoup plus nombreux » dès demain.
Après un mois de février réussi avec notamment une victoire 3-0 à Tours, récent finaliste de la Ligue des Champions, et une défaite sur le fil 3-2 contre Paris à Palmeira, c’est tout un club qui espère que le « pari » qu’a tenté Jean-Michel Roche début janvier « n’était pas si fou que ça » comme aime à le rappeler le coach niçois.
Celui-ci espère aussi que « les deux visiteurs qui se présenteront à Palmeira joueront complètement relâchés car quasiment assurés d’être en Play-Off » et mise sur le fait que ses joueurs sont « décomplexés » pour croire à deux belles victoires.
Alain Griguer s’attend à un « match difficile face à une bonne équipe de Poitiers » ce week-end même si ses joueurs ont « fait jeu égal avec Cannes et Paris donc il n’y a pas de raison que l’on arrive pas à faire quelque chose samedi ». Moins enthousiaste que son entraineur qui vise officiellement quatre victoires en autant de matchs, le responsable azuréen explique que ce final serait « trop beau » mais « s’il y en a deux ce serait déjà bien ».
En revanche, il rejoint son second quand on lui demande les raisons de ses espoirs toujours présents même dans les moments difficiles de la mi-saison puisqu’il y a « une équipe et des joueurs de qualité » donc « aucune raison que ça ne passe pas ».
Les quatre rencontres qu’il reste au club niçois pour se maintenir s’apparentent à autant de matchs de coupe. Le talent est là, il ne manque plus qu’un brin de réussite et de soutien pour réaliser un bel exploit.
Venez soutenir le NVB et découvrir le Volley de haute compétition dans un excellent esprit. Ils ont besoin de vous d’autant qu’aucune autre équipe ne joue en même temps à Nice.
Alors prévoyez votre samedi soir et rendez-vous à 20h salle Palmeira ( à côté de Gambetta ).
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