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22 novembre 2024

Les dossiers de Nice-Premium: le Foot Business

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Nous publions le texte d’une refléction de Jerome Vandamme, chargé de mission Sport à UPE 06.


footbusiness.jpg Né à l’initiative de l’Union des Clubs Professionnels de Football (UCPF) et réalisé par Ernst & Young entre janvier et juin 2010, une étude consacrée aux impacts économiques et sociaux du football professionnel en France avec pour objectif de mesurer son apport pour l’activité économique et sociale du pays.

Comment et sous quelles formes la collectivité nationale bénéficie-t-elle de sa croissance ?

Autour des 40 PME que sont les clubs gravitent de nombreux prestataires – fortement ancrés dans les bassins économiques des collectivités – mais également des acteurs majeurs de l’équipement sportif, des médias, du BTP et de la grande consommation.

Ce rapport met en lumière des impacts encore largement méconnus du football professionnel sur le tissu économique français.

Quelques chiffres :

25 000

La filière représente plus de 25 000 emplois dans l’ensemble des activités directes et indirectes du football professionnel en France

x 22

L’effet démultiplicateur des clubs sur l’emploi est considérable : pour chaque joueur professionnel plus de 22 emplois sont créés dans l’économie nationale

4,3 milliards €

Le chiffre d’affaires total de la filière dépasse les 4,3 milliards d’euros, dont 29% directement au sein des clubs, 15% dans leur environnement territorial et 56% dans les industries impactées au niveau national (notamment médias, opérateurs de paris et distributeurs de matériel sportif)

1,1 milliard €

La filière génère plus de 1 milliard d’euros de contributions
fiscales et sociales

1/15

Pour 1 euro de subvention attribué aux clubs par les collectivités
locales, 15 euros sont collectés au titre des recettes fiscales et sociales au profit de l’Etat ou des collectivités locales

12 000

12 000 licenciés amateurs sont accueillis chaque semaine dans les clubs de football professionnel.

96,7 millions

Sur la saison 2008-2009, le football professionnel a attiré 96,7 millions de spectateurs, dont 11,7 millions dans les stades et 85 millions de téléspectateurs.

Les 40 clubs de football professionnel, ont un chiffre d’affaires cumulé s’élève à 1,276 milliard d’euros, et génèrent une économie locale de 653 millions d’euros, grâce à leurs liens avec des entreprises, PME pour la plupart, issues d’une grande variété de secteurs d’activité.

Au plan national, l’écosystème présente une caractéristique paradoxale : si les clubs de football professionnel sont des PME profitables tout d’abord à une économie locale, et leur rayonnement est comparable à celui de marques internationales.

Les 40 clubs professionnels sont au centre d’une économie du spectacle qui représente 2,441 milliards d’euros.

Il existe en France une réelle marge de progression des revenus du football professionnel.

Ce potentiel de croissance économique est pour le moment en sommeil pour différentes raisons (infrastructures inadaptées, sponsoring insuffisamment
structuré…).

Les recettes additionnelles « jour de match » (billetterie, loges, business seats, catering) prévues pour les vingt principaux projets de stades neufs ou à rénover, pourraient s’élever à près de 200 millions d’euros supplémentaires, à l’horizon 2014-2015.

L’investissement total « stades Euro 2016 » est évalué à 1,7 milliard d’euros, et il sera financé à hauteur de 60% par le privé et soutenu par l’État français, qui participera à hauteur de 150 millions d’euros.

Ce programme devrait avoir pour conséquence une évolution
de la structure des revenus des clubs.

La transformation des stades (notamment ceux de nouvelle génération) en espaces de loisirs et de spectacles va naturellement augmenter la part consacrée à l’avant et à l’après-match dans la consommation des spectateurs, ainsi que les recettes de billetterie et de restauration des clubs.

Ce regain économique va générer à son tour d’importantes contributions sociales et fiscales.

Ce cycle de croissance entraîné par l’Euro 2016 devrait également bénéficier à l’environnement immédiat des stades (les commerces, les restaurants, les cinémas, les logements, les transports, l’immobilier de bureaux…).

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