Le quotidien sportif L’Equipe fait état, dans son commentaire des faits qui se sont déroulés samedi soir à l’Allianz Arena, d’une rupture entre une partie (estimée à 2 000 personnes) des supporters niçois et la direction comme la propriété du club.
Mais, que dira l’avenir après cette énième démonstration d’incivisme sportif de la frange plus chaude (300 personnes) des contestataires ?
La réponse la plus importante, et la plus nette, vient du Maire de Nice et premier argentier du club (c’est la municipalité qui paie la facture de la construction du stade et aide le club de bien d’autres manières, tel le nouveau centre d’entrainement et de formation ou encore une importante subvention pour les activités non-professionnelles de l’association OGCN) : @Estrosi: Je condamne fermement le comportement de ces individus qui n’ont pas leur place dans une enceinte sportive
Le verdict est tombé et, ceci dit, la partie pourrait bien être pliée pour les contestataires.
Le Président Rivière est conforté dans sa position par le premier magistrat de la Ville et on sait bien qu’à Nice rien se fait, ou pas, sans le vouloir de Christian Estrosi. Lequel n’est pas certainement pas étranger à l’arrivée, à la propriété du club, de cet entrepreneur qui n’a jamais caché son amitié avec l’élu.
Alors, le choix pour les pseudo-révolutionnaires devrait être des plus simples : soit ils continuent à fréquenter l’Allianz Riviera, avec leur abonnement au coût d’un ticket de cinéma, et ils se comportent comme il faut (de plein droit et avec une liberté de critiquer) ou bien, ils restent chez eux et laissent tranquilles les autres, plus ou moins 20 000 spectateurs, qui eux vont au match pour s’amuser et non pas pour jouer aux guerriers comme quelques têtes brûlées s’arrogent le droit de le faire.
Et tant pis pour le mur rouge et noir que souhaite le Directeur Général du club Fournier à l’exemple de celui « jaune » du stade de Dortmund…
