Ce ne fut pas ainsi et la déception n’était pas cachée à l’issue de ce match que les joueurs italiens jouèrent avec beaucoup d’engagement et de vaillance mais, finalement, sans le « quid » nécessaire pour arracher la précieuse victoire et, de fait, les trois points synonimes de qualification. Le sort des Azzurri sera définitivement fixé lors du prochain et décisif match contre la Slovaquie, jeudi prochain, rencontre qui aura un arrière-goût de barrage.
Mais, l’état d’âme des italiens peut être resumé dans ces quelques commentaires d’après-match :
Bruno Capaldi, 64 ans et résidant en France depuis 45 ans, représentant élu au sein du Conseil Général des Italiens à l’Etranger (qui fait fonction de Parlement des italiens émigrés auprés du ministére des Affaires Etrangères) : » On ne peut pas dire que les « azzurri » aient mal joué. Mais, finalement, nous ne savons pas marquer les buts nécessaires pour gagner. La Nouvelle-Zelande n’est pas une équipe de prestige mais elle s’est bien défendue. L’équipe de Lippi manque de capacité pour concretiser son jeu. Et puis… C’est déjà le deuxiéme but que l’on subit pour des fautes défensives toutes aussi inexplicables qu’inhabituelles. On est à la World Cup et non pas à l’entrainement !!! A présent, on sera obligé de jouer le tout pour le tout contre la Slovaquie remise en jeu malgré leur defaite contre le Paraguay. Normalement on devrait passer mais si l’on continue à prendre des buts comme ça… Je reste encore optimiste mais je commence à me poser des questions quant à la valeur de l’équipe ».
Moins cerébrale dans ses considérations mais plus passionnée, Adriana Mancuso, 73 ans et 40 ans de présence sur la Côte d’Azur, qui pendant le match a encouragé les « azzurri » avec sa voix teintée d’accent napolitain : « A ce point, nous avons besoin d’une protection spirituelle. Je suis une fervente de la Madone de Lourdes mais je ne peux pas dire une prière pour l’équipe italienne car elle est déjà fort occupée avec l’équipe de France qui a vraiment besoin d’un miracle pour s’en sortir. L’Italie a besoin seulement d’une bonne bénédiction pour que les tirs de nos attaquants rentrent dans le but adverse. Aujourd’hui on a eu beaucoup de malchance : Vous avez vu quelle prestation a réalisé le gardien adversaire ? Je me demande pourquoi c’est contre nous qu’il a si bien joué. Je suis napolitaine et je pense que San Gennaro (Saint Patron de ma ville d’origine ) sera avec nous jeudi prochain. Je ne peux pas imaginer que l’équipe d’Italie soit battue !!!’
