« Quand on voit les images, il y a bel et bien un contact de la main, certes, mais involontaire, par conséquent nous n’aurions pas dû siffler cette faute et le penalty ne s’imposait pas.» M. Cailleux, arbitre de la rencontre Lyon-Nice n’a pu que constater les dégâts en revoyant les images ayant entraîné le penalty qui donne la victoire aux lyonnais… à la 94ème minute de jeu. « C’est inacceptable. Nous allons étudier tous les recours, devant les tribunaux civils s’il le faut. On ne peut pas se laisser faire sans rien dire » Réponse du berger à la bergère de la part d’un Maurice Cohen qui, nouvellement élu au Conseil d’Administration de la Ligue de Football, compte bien faire entendre sa voix pour que de telles choses ne puissent se reproduire sur les divers terrains de jeu français.
Le débat n’est pas d’aujourd’hui mais il est des rencontres parfois qui prouvent bien que les nouvelles technologies pourraient être une véritable solution à l’erreur humaine logique d’un arbitre central et ses deux assistants. Pourtant, même le Président de l’UEFA, Michel Platini, qui a un peu revu sa copie en étant aujourd’hui farouchement contre l’arbitrage vidéo bien que sensible au rajout de deux arbitres. « le football perdrait de sa fraîcheur à se faire assister par la vidéo pour l’arbitrage. » De sa fraîcheur peut-être mais gagnerait certainement en honnêteté sportive en franchise pour des millions de passioné(e)s du ballon rond. Bien entendu, la rencontre Lyon-Nice aurait connu un autre épilogue mais d’autres Lyon-Nice sont à venir dans les prochaines semaines de championnat, de Ligue des Champions et autres compétitions nationales et internationales. Est-ce que la vidéo a dénaturé le rugby ? Certes pas, l’ovale s’est même très bien adapté à cette nouvelle technologie arbitrale et les « rares » contestations sur des essais litigieux n’ont même plus lieu d’être sur la pelouse. Serait-ce péché que de contrôler un hors-jeu signalé par au moins un des arbitres ou de revoir un ballon ayant franchi ou pas la ligne de but ?
Ce Lyon-Nice en a déjà fait couler de l’encre et il en fera couler encore un peu avant que d’autres erreurs soient commises sur d’autres stades et les caméras ou autres arbitres assistants resteront, eux, toujours des projets.