Des regrets ! C’est ce qu’il restera dans les mémoires des aiglons et des dizaines de milliers de supporters rouge et noir qui avaient fait le déplacement dans la merveilleuse enceinte du Stade de France.
Tout avait déjà mal commencé avec ce but inscrit par Zerka à l’approche de la demi-heure de jeu. Un but venant punir une timide première période des hommes de Frédéric Antonetti qui semblaient paralysé par cet enjeu permettant de leur ouvrir les portes de l’Europe. Et c’était sans compter sur l’assurance d’un Lloris qui mis son talent à rude épreuve pour retarder cette échéance.
1-0 à la mi-temps, rien n’était joué et les 22 acteurs reviennent sur la pelouse parisienne pour essayer de faire basculer le match côté Nancy alors que dans le camp des niçois on espère une égalisation rapide. Et ce sont les aiglons qui verront leur rêve prendre forme sous la houlette d’un Marama Vahiura bien inspiré qui envoie le ballon au fond des filets de Sorin après que Koné ait effacé plusieurs défenseurs.
Le Stade de France reprend des couleurs rouge et noir alors que le petit tahitien s’en donne à cœur joie en pagayant sur cette pelouse qui semble enfin sourire au niçois.
Le jeu se stabilise et le spectre des prolongations commence à se dessiner quand l’arbitre de la rencontre, M. Layec, sort de sa poche un second carton jaune synonyme d’expulsion pour Puygrenier qui laisse donc ses coéquipiers à dix pour les trente minutes restantes.
On se dit que les joueurs de Frédéric Antonetti ne doivent pas laisser passer une telle aubaine mais le brésilien Kim placera une nouvelle tête hors de portée d’un Lloris qui, une fois de plus, ne pouvait rien faire contre ce nouveau coup du sort qui voyait Nancy repasser en tête au tableau d’affichage.
Qu’à cela ne tienne, il reste un peu moins de trente minutes pour, au minimum, accrocher une prolongation et des éventuels tirs au but. Commence alors une attaque-défense et le siège de la surface de réparation nancéenne.
Un bon coup franc de Balmont, une belle tentative de Roudet, une frappe de Rool et deux buts refusés justement pour des positions de hors-jeu n’y feront rien. Les protégés de Pablo Correa tiendront jusqu’au bout et, comme en 1978, c’est l’ AS Nancy Lorraine qui gagne ce match s’adjugeant ainsi cette coupe de la ligue synonyme de qualification en Coupe UEFA.
Les équipes :
Nice : Lloris, Traore, Abardonado, Fanni (puis Roudet 79°), Varrault, Echouafni (puis Bagayoko 85°), Rool, Balmont, Vahirua (puis Ederson 71°), Koné, Bellion. Entraîneur : Frédéric Antonetti.
Nancy : Sorin, Lecluse, Puygrenier, Diakhaté, Biancalani, Duchemin (puis Brison 65°), Beregnuer, Gavanon, Chretien, Zerka (puis André Luiz 83°), Kim (puis Sarkissian 90°). Entraîneur : Pablo Correa.
