Le samedi 18 février prochain, Nice accueille pour la première fois le championnat de France de Torball féminin de D1. Il s’agira également des premiers pas en compétition de l’équipe féminine niçoise d’ANICES.
Le Tor-quoi ?
Le Torball est un sport collectif, conçu en Allemagne après la seconde guerre mondiale. Il s’adresse aux personnes déficientes visuelles (malvoyants ou non-voyants), mais aussi aux personnes valides. Le Torball n’est pas reconnu comme sport paralympique, car le Goalball, autre sport collectif de ballon pratiqué par des sportifs malvoyants, est déjà reconnu.
Le but du jeu est de marquer le plus de buts possibles. Pour cela, les joueurs disposent de deux mi-temps de 5 minutes. Les tirs s’effectuent uniquement à la main, en lançant un ballon sonore sous des ficelles sonores elles aussi, disposées à 40 cm du sol au milieu du terrain. Les défenseurs utilisent tout leur corps pour dévier, arrêter ou attraper le ballon.
Ce sport est entièrement basé sur l’ouïe. Il exige donc d’être partiqué dans le silence. « Le Torball développe vraiment les sens. On doit se repérer dans l’espace, localiser un objet en mouvement, dialoguer avec ses partenaires, mais sans pour autant indiquer notre stratégie aux adversaires… c’est vraiment un sport complet. » explique Sandrine Filippini, capitaine de l’équipe niçoise.
Première compétition officielle
Samedi, les filles d’ANICES vont affronter 7 autres équipes : AVH Paris, Clermont Ferrand, Limoges, Lyon, Marseille, Poitiers et Yzeure. Carole, Elia, Christelle, Emma, Laurence et Sandrine mettront en application tout ce qu’elles ont appris à l’entraînement pour gagner. « L’effectif est jeune mais a un très fort potentiel, grâce notamment à la complémentarité des athlètes qui la composent, et grâce au charisme de la capitaine Sandrine, qui compte plusieurs années de pratique derrière elle. » annonce Mickeal Maunier, entraîneur de l’équipe.
Pour leur premier match, les Azuréennes rencontreront Marseille. « Elles ont participé au championnat d’Europe l’an dernier ! Mais c’est bien, cela nous plonge directement dans le vif du sujet ! » s’enthousiasme Sandrine. « Quelque soit le résultat, notre équipe est déjà un bel exemple de réussite sportive, car aucune des filles ne se connaissait avant de s’inscrire au club, et toutes sont issues de milieux très différents. Aujourd’hui elles forment un groupe soudé et plein d’enthousiasme ! » affirme Mikael Maunier, l’entraineur de l’équipe. Il est à noter que parmi les 6 niçoises, il y a 2 joueuses valides.
