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22 novembre 2024

Nice-Metz : une dernière victoire au Ray

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Sous la bruine azuréenne, Nice accueille Metz, la lanterne rouge de L1, pour le compte de la 37ème journée. L’équipe, entraînée par Frédéric Antonetti, reste sur une fabuleuse série à domicile avec 10 victoires et un nul toute compétition confondue. Les hommes du capitaine Cédric Varrault partent avec les faveurs des pronostics. Et pourtant…


nice-metz_016.jpg Les 45 premières minutes des aiglons sont insipides. Ils déjouent : passes imprécises, aucune solution pour le porteur du ballon, contrôles mal négociés. Les Lorrains en profitent. Amenés par un très bon Ludovic Obraniak, ils ouvrent presque logiquement le score à la 22ème. La défense Niçoise repousse un corner dans les pieds d’Obraniak sur l’aile gauche. Celui-ci dépose un centre sur la tête de Laurent Agouazzi qui inscrit son premier but de sa carrière. L’OGC Nice doit attendre la 46ème pour se procurer sa première grosse occasion : Le messin Youla se présente seul devant Grégorini qui stoppe la frappe de l’attaquant guinéen et sur le contre, Baky Koné livre un face à face contre le portier des Grenats mais Christophe Marichez remporte le duel…

nice-metz_077.jpg « Metz n’avait plus rien à perdre. Les joueurs étaient libérés de toute pression et l’équipe messine solidaire ». Tel est l’analyse de Marama Vahirua qui a passé la première mi-temps et les dix premières minutes de la seconde mi-temps sur le banc de touche. Il a accéléré le jeu et s’est plus porté vers l’avant. Pour les observateurs et les supporters, sa rentrée peut être jugée décisive. Il s’en défend : « J’ai essayé d’apporter un plus mais comme chaque joueur qui entre en cours de match. » Frédéric Antonetti a boosté ses joueurs et les rouge et noir reviennent avec de meilleures intentions. Plus vifs, plus combatifs, les niçois prennent l’ascendant. Et l’égalisation confirme cette donnée. A la suite d’un centre de Rod Fanni, Marichez loupe sa sortie dans les airs. Sammy Traoré le devance de la tête et des 18 mètres pousse le ballon dans les filets. Le plus dur est fait.

Huit minutes plus tard, le sobre et propre Drissa Diakité, qui remplaçait Olivier Echouafni suspendu, ouvre parfaitement sur l’aile droite pour Rod Fanni. Le latéral droit centre très fort devant le but. Baky Koné est trop court mais au second poteau David Bellion propulse le ballon dans les buts de Marichez. 2 à 1 pour Nice et deuxième passe décisive pour Rod Fanni.

Les Messins laissent alors plus d’espace. Les aiglons enchaînent les offensives avec un virevoltant Vahirua à la baguette et un appliqué Balmont. Les occasions se succèdent par l’intermédiaire de Vahirua, Balmont qui frappe la montant, et Bagayoko en toute fin de match. Plus rien ne sera marqué. Les aiglons offrent pour leur dernier match à domicile une belle victoire aux 13 000 spectateurs du Stade du Ray. Pour le dernier match, Nice se déplace à Troyes. Un incroyable concours de circonstance permettrait de décrocher un billet en coupe d’europe par le biais de l’intertoto à condition que Rennes s’incline à domicile contre Lille et Lens face à Nantes, et qu’Auxerre ne gagne pas contre Strasbourg au stade de l’Abbé Deschamps. Marama Vahirua est encore ambitieux : « On ira à Troyes pour gagner. Il nous faut les trois points car on ne sait jamais. De toute façon, il faut obtenir le meilleur classement possible. C’est toujours valorisant de terminer six ou septième ». Au final, l’OGC Nice terminera tout près de l’Europe. « On aura des regrets, poursuit le tahitien, car quand on y repense on a perdu des matches à l’extérieur alors qu’on aurait pu faire match nul ou gagner comme à Lens et je n’évoque même pas les rencontres de début de saison à domicile ».

Des regrets mais aucun remords, le gym d’Antonetti a redonné la fierté aux supporters niçois. A la fin du match, un feu d’artifice conclut la soirée et la saison de l’OGC Nice au stade du Ray en attendant le bouquet final qui aura lieu, sait-on jamais, à Troyes la semaine prochaine.


Réactions :

nice-metz_112.jpg Frédéric Antonetti : « Je voudrais rendre hommage à cette équipe de Metz, à son entraîneur et à son président. C’est une vraie ville de football. Quand ça va bien pour nous il faut penser à ceux pour qui ça va moins bien. Pour parler du match, on a complètement loupé la première mi-temps. En deuxième, on a eu le vrai Nice qui a eu la réussite pour égaliser, ensuite je pense que la victoire est méritée. La rentrée de Marama Vahirua nous a fait du bien. Il a apporté ce qu’il sait faire : prises de balles, fixation, dernières passes. On aurait mérité de marquer un troisième but mais le gardien s’est interposé. On voulait gagner pour le public qui nous a soutenus pendant que ça allait bien mais aussi durant la première partie de saison. Je n’oublie pas les gens qui étaient avec nous pendant les six premiers mois où ça n’avait pas encore bien pris, sans les résultats voulus. C’est dans ces moments que j’observe beaucoup. »

nice-metz_116.jpg David Bellion, deuxième buteur : « On s’est fait remonter les bretelles à la mi-temps. On jouait un peu facile avec trop de passes latérales. Il fallait se réveiller. On était à domicile. Il fallait rester invaincus et on a bien réagi en seconde mi-temps. On a pris trois points. Après pour celui qui marque c’est bien pour sa confiance surtout quand on joue devant. Il nous reste un match. Mathématiquement, on peut encore décrocher quelque chose alors on verra. Après la finale perdu quand on voit 26 000 personnes dans un stade ça fait quelque chose. On sait que le public est derrière nous. Parfois, il faut se sentir redevable par rapport aux supporters. »

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