Le chiffre de ce match est 80% comme le pourcentage de victoires niçoises contre Nancy en cinq confrontations cette saison. Un mois après leur dernière rencontre, les deux équipes se retrouvent une ultime fois pour décrocher le titre de championnes de France de water-polo.
La capitaine Sandra Desmartines prévient d’entrée à propos de ce match capital de samedi : » C’est une obsession, on en rêve tous les soirs « . La jeune femme (26 ans) est motivée, et prête à accrocher enfin ce trophée qui lui échappe depuis deux ans maintenant. Elle n’a qu’une hâte, se jeter à l’eau pour montrer aux nancéiennes qu’elle a » les dents plus longues qu’elles « . La coupure d’un mois entre les deux matchs l’a un peu refroidie, » c’est trop long « explique-t-elle rejointe par Marie-Pierre Arnold, Perrine Metay et Angela Winstanley-Smith.
Les quatre joueuses veulent prouver que la pause n’a pas tout remis en question mentalement et qu’elle pourront réussir leur quatrième victoire consécutive car, pour elles, » c’est fini, Nancy ne sera plus champion de France « . Marie-Pierre Arnold (26 ans) concède qu’elles auront » une équipe plus forte que lors des trois derniers matchs en rappelant leur Australienne « . Elle explique également que ce match est » psychologique, mental « et que pour gagner il va falloir » leur rentrer dedans dès la première seconde « .
La confiance est au beau fixe dans les rangs niçois et même si on pense à un éventuel match d’appui, on ne se met pas de pression. Eric Lefert rappelle d’ailleurs que le principal adversaire de ses joueuses » n’est pas Nancy mais elles-même « . Cependant, la formation azuréenne a tous les moyens pour enlever le titre aux Lorraines qui le conservent depuis dix ans déjà. Un groupe s’est formé cette saison bien aidé en cela par l’aventure européenne. A présent, elles forment un collectif au contraire de leurs adversaires de samedi qui se reposent sur quelques individualités.
Les deux clubs se connaissent très bien car l’Equipe de France est composé pour moitié de niçoises et pour l’autre moitié de joueuses de Nancy. Toutefois, Marie-Pierre Arnold estime que » cette finale sera une bagarre car ce n’est jamais un match comme les autres, ça va être tendu « .
Ce match à Nice, elles en rêvent depuis trois ans pour enfin bénéficier de l’appui du public lors du retour. Angela Winstanley-Smith, avec son accent anglais mais dans un très bon français, est persuadée que » ça influence les arbitres d’avoir le soutien du public pour avoir les fautes « . Elles espèrent un gros soutien des supporters pour devenir la seule équipe de Nice championne de France.
Avant de partir trois mois en vacances.
Les quatre filles vous attendent pour la rencontre de samedi qui se déroulera à la piscine Jean Bouin à 20h45. Elles sont désormais à une demi-heure d’un fabuleux titre. L’entrée est gratuite.
