Le Stade Niçois s’est incliné lourdement face à Valence Romans (57-34) dans une rencontre historique. Avec cette 11e défaite consécutive, les Azuréens se rapprochent de la relégation en Nationale.
Défenses absentes, records battus. Voilà comment on pourrait résumer cette soirée cauchemardesque. Au stade Georges-Pompidou, le Stade Niçois affrontait Valence Romans dans un duel crucial pour le maintien en Pro D2. Si les deux équipes occupent les dernières places du classement, leur affrontement a donné lieu à un festival offensif inattendu : 13 essais et 91 points inscrits, un record pour le championnat.
Les Niçois ont souffert d’entrée. Incapables de contenir les assauts adverses, ils ont encaissé quatre essais en moins de 25 minutes. Mawalu, véritable dynamiteur drômois, a multiplié les actions décisives, notamment en servant Roux pour porter le score à (28-3). Jules Gimbert, demi de mêlée niçois, a maintenu l’espoir en inscrivant deux essais et en organisant le jeu avec une efficacité remarquable. À la pause, Nice accusait un retard important (35-22), mais semblait encore dans le match grâce à son réalisme offensif.
Une deuxième période sans réponse
Le retour des vestiaires a rapidement scellé le sort de la rencontre. Valence Romans, porté par un Mawalu intenable, a continué de percer la défense niçoise, pourtant en surnombre à plusieurs reprises. Malgré des phases de jeu construites et des essais signés Delas et Martinez, les Azuréens ont laissé trop de failles, permettant à leurs adversaires de décrocher leur premier bonus offensif de la saison.
L’intensité a baissé en fin de match, mais Valence Romans a eu le dernier mot grâce à un nouvel essai de Mawalu (75e). Avec cette victoire (57-34), les Damiers restent barragistes, mais le Stade Niçois voit le maintien s’éloigner dangereusement, pointant à 14 longueurs de ses concurrents.
Un avenir sombre pour Nice
Les Azuréens, derniers du classement, semblent résignés après cette 11e défaite consécutive. Si leur attaque a montré des progrès, leur défense reste un problème majeur. « On doit réagir vite, sinon ce sera trop tard », a admis Jules Gimbert après la rencontre.
Alors que la Nationale se profile, Nice devra se remobiliser pour sauver une saison qui semble déjà compromise. La réception d’Aurillac dans deux semaines pourrait déjà sonner le glas des ambitions du Stade Niçois en Pro D2.
