Pour plus d’un argument ce Rallye Monte-Carlo 2017 s’annonce comme un flashback des années glorieuses du sport automobile. Connue pour ses conditions difficiles et ses véhicules survitaminés par le passé, la manche inaugurale du WRC tente de renouer avec ce qui a fait sa gloire, pour le moment avec succès.
Car il ne s’agît pour l’instant que de théorie. Le Monte-Carl’ ne débute que ce soir et pour le moment, la révolution est avant-tout sur le papier. Beaucoup d’attentes sont placées sur l’éditions 2017.
Un parcours classique et prometteur
Le rallye est un sport où il faut savoir composer avec les éléments. En janvier, c’est la neige, le froid, et la glace qui sont redoutés. Si rien de problématique n’est annoncé à la météo pour les jours à venir, les pièges sont eux déjà posés. Certains chronos sont recouverts à 90% de l’or blanc, tandis que le chrono suivant est totalement sec. Un casse-tête pour les pilotes qui devront s’exposer à des risques à cause de leurs pneumatiques.
Le regret des puristes est quant à lui toujours le même. Pas de Burzet, ni de Saint-Bonnet-le-Froid (le bien nommé !), ni de nuit de Turini. Une situation compliquée pour des organisateurs qui doivent répondre à un cahier des charges international. La mairie de La Bollène Vésubie a tout de même annoncé faire son maximum pour faire revenir les voitures sur ses routes, mais de nuit.
Une révolution mécanique
Nouvelle norme pour les automobiles en 2017. Plus de puissances, de meilleurs freins, beaucoup de marge de manoeuvre du point de vue de l’aérodynamisme, tout a été fait pour rapprocher au maximum ces voitures de leurs grandes soeurs les Groupe B, avec une sécurité bien plus importante.
Beaucoup de vidéos ont par ailleurs filtré, l’occasion de voir Sébastien Ogier sur sa nouvelle Ford Fiesta. Quadruple champion du monde mais orphelin de Volkswagen, la tâche s’annonce plus compliquée que jamais pour lui en 2017.