Le Slovène « tombe » deux fois : l’étape à Cort Nielsen, la course à l’Allemand Schachmann qui avait déjà gagné en 2020.
Deux chutes, une au départ de l’étape (où il a frappé son côté gauche) et une à 25 kilomètres de l’arrivée (côté droit et coude) ont coûté le Paris-Nice à Primoz Roglic, qui semblait être le maître absolu de la course après les trois étapes remportées, ne laissant que les miettes aux adversaires.
Le Slovène, dans cette huitième et dernière étape (Le Plan du Var-Levens) de la « Course au soleil »- qui ne s’est pas terminée à Nice en raison du « confinement » des Alpes-Maritimes – , s’est retrouvé sans équipe à 20 kilomètres de l’arrivée et les adversaires ne lui ont certainement pas donné de rabais: Bora, Astana et Cofidis ont tiré à leur meilleur et le Slovène n’a pas pu prendre le groupe de Maximilian Schachmann (dixième à la ligne d’arrivée) qui a ainsi répété le succès d’il y a un an.
Le dernier à gagner deux éditions consécutives fut Aleksandr Vinokurov en 2002 et 2003. Pour Roglic une autre déception après celle beaucoup plus tonitruante du Tour, quand il a perdu son maillot à l’avant-dernière étape, dans le contre-la-montre de La Planche des Belles Filles.
Le champion slovène a terminé à plus de trois minutes du vainqueur danois Magnus Cort Nielsen (EF Education-Nippo) de la dernière étape devant Christophe Laporte.
Au classement final, Schachmann (Bora-Hansgrohe) a devancé Aleksandr Vlasov (Astana) et Ion Izagirre (Astana), avec Roglic 15e à 2’16″.