Nice Premium : Pouvez-vous raconter le scénario de cette finale face à Béziers ?
Loly Gagliardini : On a joué un match très difficile avec une belle équipe en face. A la mi-temps on perdait 12 à 10. On a réussi à inscrire un essai dans le dernier quart d’heure. Même si nous ne l’avons pas transformé, il a été suffisant. Et au coup de sifflet final, nous avons explosé de joie!
NP : Comment expliquez-vous cette victoire ?
LG : Nous avons produit plus de jeu avec des phases construites alors qu’en face, elles étaient plutôt opportunistes. En rugby féminin, il y a moins de jeu au pied. Nous on aime jouer à la main et c’est passé ! En plus, une centaine de supporters s’était déplacée. Ça fait chaud au cœur car nous ne sommes que des amatrices. Pour nous c’est une reconnaissance.
NP : Vous êtes championnes de D2, était-ce un objectif en début de saison ?
LG : On jouait le titre même si c’était un objectif à demi-avoué. On savait qu’on pouvait faire quelque chose. On a des qualités et nos entraineurs sont compétents. Nous n’avons pas eu trop de blessées malgré quelques arrêts en cours de saison.
NP : Comment abordez-vous la montée en division supérieure ?
LG : Nous accédons en Fédérale 1, c’est une division intermédiaire entre D1 et D2. Cette nouvelle année risque d’être délicate car une dizaine de filles va arrêter. On aura de longs déplacements. On s’attend à engendrer plus de défaites que cette saison.