Après notre article paru vendredi dernier, nous avons reçu un coup de fil d’un contenu et d’un ton particulièrement virulent voire un tantinet menaçant de la part d’une personne dont nous ne citerons le nom pour des raisons de confidentialité.
Comment l’expliquer ?
Pourtant, nous nous étions limités à raconter la chronologie des évènements sans porter aucun un jugement sur quiconque mais demandant simplement que les responsabilités soient établies pour éviter le traditionnel . .. au-revoir et à la prochaine !
Alors pourquoi cette réaction ?
« Excusatio non petita accusatio manifesta » Comme disaient les juristes romains. Quant aux menaces…. quelle tristesse d’avoir à les entendre !
Par souci de transparence, voici nos réponses publiques aux griefs que notre interlocuteur nous a adressé :
- une micro-organisation comme celle de Nice Premium demande une très grande complémentarité de rôle. Il se peut très bien qu’un article, entre sa conception et sa publication, soit écrit et corrigé à plusieurs mains. C’est pour cette raison que dans ces cas, étant un travail collectif, il est signé par « rédaction ». De toute façon, un journal, soit-il en ligne, a un directeur de la publication qui en est le responsable légal.
Où est donc le problème ? - Il ne faut pas faire passer pour des secrets des faits qui sont de notoriété publique. Nous savons très bien quand et comment faire usage des infos dont nous venons à connaissance.
-
Un article doit faire référence à un fait et exprimer une opinion.
La question est simple: les faits sont-il avérés ou pas? Quant aux opinions, bien sur, nous les assumons.
On comprend très bien que l’expression « performance de haute voltige » puisse être considérée un peu forte. Mais tout ce qui est arrivé aura certainement des conséquences graves et négatives pour un club de presque 700 membres (joueurs dont une très large majorité de jeunes et de gamins de l’école de rugby, éducateurs, entraineurs et dirigeants).
Alors d’accord pour respecter la forme sans regarder aussi du coté de la substance ?
Bien entendu, on aurait pu choisir de faire référence à la ‘Loi de Peters » qui est bien connue dans le milieu managerial : « Dans une hiérarchie, tout employé a tendance à s’élever à son niveau d’incompétence », ainsi qu’à son corolaire « avec le temps, tout poste sera occupé par un employé incapable d’assumer la responsabilité ». Mais on pourrait continuer à disserter sans fin et chacun ayant ses raisons si, entre temps, la situation n’avait pas pris un tournant inattendu.
Parce que, suite à l’assemblée générale de la SASP du 17 septembre, convoquée après que la précédente du 4 juin ait été considérée caduque , l’actionnaire principal et pourvoyeur de fonds ne s’est pas présenté ; le président John Hall a renouvelé sa démission et personne a été élu à sa place.
La SASP se trouve donc sans Conseil d’Administration et ce sera le Commissaire aux comptes, pris connaissance de la situation, qui prendra très probablement l’initiative de demander la nomination d’un administrateur judiciaire. Ce qui, sauf retournement miraculeux de la situation, portera très vraisemblablement à la mise en liquidation de la société. Que dire ? « Quel gâchis ! »
Hélas, là il n’est plus question d’être « juge et partie » puisque les faits sont les faits et, dans ce cas, ils se passent de toute opinion !!!
Quelles ont pu être les causes de cette triste conclusion ?
Nous avançons notre diagnostic : vous connaissez l’hydropisie, cette maladie de la grenouille qui voulait se faire plus grosse qu’un bœuf ?
Enfin pour en terminer, dans toute histoire, comme on le sait, il y toujours des héros et des zéros. Dans celle-ci, il y a eu malheureusement surtout le côté chiffre !!!
Le club sortira indemne de cette rude épreuve ? Comme disaient les latins: « ex malo bonus » (le bien après le mal). C’est tout ce que nous souhaitons au rugby niçois en le soutenant autant que nous est possible.
par Rédaction