Par un communiqué de son Député Maire, Christian Estrosi, la Ville de Nice fait savoir que, après avoir reçu les deux parties, elle porte sa confiance au Stade Niçois plutôt qu’au Menir. Est-ce que le rugby va enfin ressortir grand vainqueur de ce choix ? Suites au(x) prochains épisodes…
A la lecture des deux communiqués ci-dessous, il semblerait bien que le message qu’a voulu faire passer la ville de Nice par son groupe de travail n’est pas été entendu de la même façon par chacune des parties.
Le rugby parviendra-t-il à sauver sa peau à Nice, c’est tout le mal qu’on lui souhaite mais force est de constater que les querelles sont bien loin d’être enterrées avec les uns déclarant ne pas vouloir travailler avec l’ensemble des autres et ces autres qui répondent défavorablement à la main tendue des uns. On se croirait presque revenu quelques années en arrière, certains protagonistes étaient d’ailleurs déjà présent, avec la mort prématurée du Racing Rugby Club de Nice donnant ainsi vie au Rugby Nice Côté d’Azur qui a trépassé comme on le sait depuis.
Le choix est donc fait mais les antagonismes restent, à la vue de la réponse d’Yvan Merlino au communiqué de Christian Estrosi. « J’ai essayé d’appeler Tony Catoni comme nous l’a conseillé le groupe de travail mais nous n’avons obtenu qu’ine fin de non recevoir. La coupe est pleine après le choix fait sans même nous avoir prévenu… » L’ensemble des dirigeants du Menir, des éducateurs et le staff administratif étaient réunis, hier soir, dans un café face au Palais de justice, un peu médusé du communiqué de la ville de Nice envoyé quelques minutes plus tôt.
Ce sera donc un tandem Perez-Catoni sous l’égide du Stade Niçois qui sera aux commandes de la nouvelle structure qui animera l’ovale niçois. Le choix étant fait vient naturellement le temps des questions, et elles sont nombreuses : Quel est le projet officiel du Stade Niçois (aucun budget ni plan de fonctionnement n’ayant été communiqué) ? Comment repartir avec une bonne partie des joueurs déjà licenciés ailleurs (Saint Laurent du Var, Grasse…) et une majorité d’éducateurs et de bénévoles soutenant aujourd’hui le Menir ? Quel sera l’avenir des féminines et du rugby loisir ? Quel sera le projet global dans l’ensemble des sections ?
Bref, tant de réponses qui sont attendues avec la plus grande attention, ne serait-ce pour les comparer avec les projets clairement définis par le Menir lors de la dernière conférence de presse de l’association. Certes, le temps presse car la Fédération Française de Rugby soit valider l’ensemble de ses championnats en cette fin de semaine mais n’aurait-il pas été plus judicieux de faire s’entendre ces deux forces en présence, qui de plus ont la particularité d’être complémentaires ? (une pour l’école de rugby, l’autre pour les juniors, la réserve et la première). Il semble que la communication ne passe pas entre les deux camps et il reste à espérer que le dit groupe de travail fasse respecter les désirs du Maire souhaitant « insisté auprès des deux dirigeants sur l’importance de trouver un terrain d’entente pour mettre fin aux querelles du passé. »
Mais, c’est bien connu, pour une querelle il faut être deux et, sans doute, chaque partie ferait bien de mettre de l’eau dans son vin avant qu’il ne tourne au vinaigre.
A suivre…..
