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22 novembre 2024

Rugby : Nice sans coach mais à 400 minutes de la Fédérale 1

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nice-grasse-2-2.jpg Aujourd’hui, la mission semble un tantinet plus compliquée pour un collectif niçois qui devra aborder les cinq dernières rencontres de sa poule avec comme seul objectif, la victoire. En effet, Romans a repris la tête du classement avec une belle victoire face à Bastia (22-11) mais Sorgues, Grasse et ces mêmes bastiais n’ont pas encore dit leurs derniers mots pour la montée directe en Fédérale 1. Cinq équipes se tiennent en 5 points et tout demeure encore possible dans une poule 4 qui aura tenu toute ses promesses.

Nice Premium a rencontré Julien Schramm, l’un des dirigeants du RNCA, afin de prendre le pouls d’un XV niçois à quelques heures d’un match compliqué contre un des reléguables de son groupe, Monteux.

Nice Premium : Qu’est ce qui a motivé ce choix ?

julien-logo-3.jpg Julien Schramm : La sensation que le groupe n’évoluait pas au niveau qui doit être le sien. Un groupe de grande qualité parmi lequel beaucoup de joueurs ont leur place à l’échelon supérieur. Mais peut-être un peu trop focalisé sur le jeu et la dimension technico-tactique alors que la Fédérale 2 est un véritable piège pour des joueurs habitués à un rugby plus léché et où la dimension affective est prépondérante.

NP : Qui va le remplacer aux entraînements et en match ?

JS : Il était hors de question pour moi de nommer un nouvel entraîneur. Si Olivier a été sacrifié c’est pour obliger le groupe de joueurs à se prendre en main, à se responsabiliser par rapport au défi qui l’attend dans les prochaines semaines : la montée en Fédérale 1.

On a cinq matchs pour y parvenir et trois ou quatre de plus si on doit passer par la phase finale. Je veux des acteurs pas des suiveurs. Marc Pujolle qui s’occupait des avants depuis deux semaines est confirmé pour mener les séances spécifiques sur la conquête, et notre ouvreur Rudi Dames va animer les séances des trois-quarts. C’est un super joueur, un super mec, très respecté et surtout un entraîneur dans l’âme.

Mais il y a surtout une responsabilisation de tous sur le fonctionnement et la stratégie, en accord avec moi-même et Philippe Buchet. J’y tiens beaucoup et c’est pourquoi j’ai coupé court à toute éventualité de remplacer Olivier.

NP : Comment les joueurs ont encaissé le départ de leur coach ?

JS : Cela a été un moment difficile à vivre pour tous. Car Olivier a fait du bon boulot dans un contexte difficile. Certains sont proches de lui et je peux comprendre leur désarroi. Mais c’est aussi une façon de grandir, de s’obliger à se prendre en mains. Ils se sont vite remis au travail. Ils sont jeunes, ils s’entendent bien, ils ont de grandes qualités et ils ont tous envie de réussir.
Maintenant ils ont l’occasion de prouver qu’ils peuvent acquérir très vite une certaine maturité. Qui leur fait encore défaut.

NP : Est-ce que la défaite, dimanche dernier, à Châteauneuf-Orange a été le déclencheur de cette décision ?

JS : Le révélateur surtout de nos manques sur le plan mental. Nous avons fait un non-match à tous les niveaux. Nous avons péché dans l’attitude, résultat : une conquête déficiente et une forme de passivité dans le combat. Inacceptable pour une équipe dont on connaît les ambitions. On ne pouvait en rester là.

NP : Plus que quelques matchs avant la fin de cette première phase. La confiance est-elle toujours de mise au club ?

JS : Bien sûr. Le RNCA est un club ambitieux et pas seulement son équipe 1. Si on a pris la décision de se séparer d’Olivier c’est bien pour déclencher quelque chose, pour ne pas subir les évènements et s’apercevoir trop tard qu’il aurait fallu faire quelque chose. J’ai pris mes responsabilités, pas de gaieté de cœur car franchement, j’ai apprécié ma collaboration avec Olivier. Mais je suis là pour faire avancer ce club. Et pour réussir. Je n’ai qu’une seule idée en tête aujourd’hui : la Fédérale 1. La construction de ce club. Si je suis venu rejoindre ce projet, c’est pour une seule chose : revoir Nice au sommet. Cela prendra du temps. Mais tout ce que j’entreprends ici va dans ce sens.

NP : Dimanche, c’est un Monteux en mauvaise posture qui vient aux Arboras. Quelques mots sur cette rencontre ?

JS : Un match piège. Je n’oublie qu’on a gagné là-bas le match aller dans les derniers instants. C’est un révélateur pour nous. L’équipe doit prouver qu’elle a digéré le départ d’Olivier et frapper un grand coup. Il nous faut une belle victoire avec des joueurs déterminés et ambitieux.

NP : Monteux, Vendres, Draguignan, Sorgues et Bastia. Quelle est l’adversaire que vous redoutez le plus dans vos cinq dernières rencontres à jouer ?

JS : Je ne vois que des matchs compliqués comme tous ceux qu’on a joués l’ont été.
Avec, bien sûr, ces deux déplacements à Vendres et Bastia qui seront certainement déterminants. Mais bon, contentons nous de réaliser un bon match contre Monteux et puis ensuite nous aurons deux semaines pour préparer le voyage à Vendres. On en aura besoin, car dans la nouvelle configuration que l’on a imposé au groupe, les joueurs vont avoir besoin de temps pour bosser ensemble.

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