C’est aujourd’hui que le projet, préconisé par Christian Estrosi en d’autres occasions, sera dévoilé dans sa forme. Trente ans après l’épopée du Racing Rugby Club de Nice, et après de multiples tentatives et d’autant de déceptions, une nouvelle ère va s’ouvrir pour permettre au rugby niçois de retrouver une place de prestige dans le rugby hexagonal ?
Au terme de cette saison le Stade Niçois vient d’accéder à la Fédérale 2 et cette promotion était la condition préalable pour un plan pluriannuel avec comme objectif l’accession en Pro D2.
Mais la réussite sportive en ces temps modernes rime souvent avec moyens financiers.
La municipalité niçoise est certainement généreuse envers le club avec une subvention annuelle de 470 000 euros, plus les facilités du stade des Arboras, certainement une des plus importantes en fédérale 3 et dans les catégories supérieures.
Toutefois, les budgets des clubs ambitieux en F2, et qui de plus est en F1 approchent des chiffres qui vont souvent au delà des 2 millions d’euros. Pour ne pas parler de Pro D2, l’objectif final de ce projet, championnat pour lequel on approche des budgets avoisinant les 5 millions d’€ au minimum.
D’où la nécessité absolue d’investisseurs qui , dans le rugby comme dans toutes les disciplines sportives niçoises, ne sont pas légions, bien au contraire.
D’ailleurs, il suffit d’analyser les bilans des clubs dit d’élite pour se rendre compte que les fonds propres sont bien peu de chose et que le vrai sponsor n’est autre que la Ville.
Pour revenir au projet ovale, l’investissement , pour être en ligne avec l’ambition affichée, devrait se situer autour de 2 millions par an pendant trois ou quatre ans.
C’est donc à Christian Estrosi que revient le mérite du financement de ce projet grâce à son action et à l’intérêt qu’il porte à la seule discipline sportive capable d’intégrer l’utilisation de l’Allianz Riviera qui, autrement, avec les matches de football de l’OGCN et des quelques « perles » internationales, risque de s’inscrire dans la catégorie
des cathédrales dans le désert.
D’ailleurs , les bruits et rumeurs voudraient que le nouvel investisseur du rugby niçois ne soit pas étranger de cette enceinte même si en parlant de ballon ovale, on sait bien que les rebonds sont capricieux et parfois imprévisibles.
