Le Stade Niçois s’impose 16-0 contre Vienne et valide son ticket pour les phases finales. Les rouge et noir ont réalisé le match parfait face à un adversaire en deçà de son niveau. Pas de répit, dimanche prochain, les hommes de Gilbert Doucet affronteront Rumilly.
Ils l’ont fait et avec brio. Sous pression depuis quinze jours après leur échec à Chateaurenard (défaite 41-20) et obligés de jouer la qualification sur le dernier match, les Niçois ont répondu de belle manière. C’est devant un public venu en nombre et des têtes connues comme Pierre Camou, président de la Fédération Française de Rugby et le députe-maire Christian Estrosi que s’est déroulée l’ultime rencontre de saison régulière.
Les premières minutes sont clairement à l’avantage des Niçois qui entrent parfaitement dans la rencontre à l’image de Thomas Sorreaux, Thomas Mège et Viktor Maquaire intenables. C’est d’ailleurs ce dernier, demi d’ouverture azuréen qui ouvre le score sur pénalité (3-0, 11e). Les Viennois n’y arrivent pas, ils semblent surpris par la densité physique proposée par le Stade Niçois. Gênés par un fort vent, Maquaire coté Nice et Janisson, pour Vienne manquent leur tentative. Les fautes se multiplient de part et d’autres et c’est Maquaire qui écope de 10 minutes d’exclusion pour antijeu. Une infériorité dont ne profite pas Vienne, brouillon sur chacun de leurs ballons. En fin de mi-temps, Mège perce sur plus de 40 mètres mais se heurte à la défense adverse.
D’entrée de seconde période, le Stade Niçois remet les mains sur le ballon et voit ses efforts payés. Le gros travail des avants permet aux niçois d’avancer sur une vingtaine de mètres pour finir dans l’en-but. Le premier essai de la rencontre semble être l’œuvre du pilier Redouane Boussetta, transformé par Maquaire (10-0, 43e). Les fautes se multiplient dans les deux camps (14 au final pour Nice, 11 pour Vienne) et le 10 niçois enquille au pied (13-0, 45e). Aux alentours de l’heure de jeu, le dauphin de Grasse au classement met enfin la pression dans la partie de terrain niçoise mais se heurte à une défense de fer. L’exclusion temporaire de Akkaoui ne changera rien au déroulé de la rencontre. Maquaire met les siens à l’abri (16-0, 63e). Seul Dahbi fait lever le public niçois lors de trois percées. Le public niçois, armé de ses drapeaux distribués par le club, peut exulter et féliciter ses protégés.
« On est heureux ce soir. La qualification, zéro point encaissé face au deuxième, ce n’est pas rien. On a été appliqué à l’entrainement, on a respecté les consignes sur le terrain. On voulait se maintenir mais l’appétit vient en mangeant, on est en phase finale » explique un brin ému le capitaine Romain Catoni.
Même lors des temps faibles ou en infériorité numérique, les Azuréens ont montré une grande solidarité pour contrecarrer les offensives iséroises. Une vertu importante en vue des phases finales où les défenses prennent souvent le pas sur les attaques. Un nouveau championnat commence et Nice pourrait bien être un vrai trouble-fête. Rendez-vous dimanche à 15h pour le match aller.
« C’était important de réaliser une telle prestation même si tout n’a pas été parfait. On s’est battu sur tous les ballons malgré la tension palpable pour un dernier match. Maintenant, on va apprécier comme il se doit. Pour la suite on va avancer à pas de velours. Ça serait bien de faire le break dès le match aller. » avoue Gilbert Doucet, manager niçois.
