Célébrées lundi au Palais Acropolis, les Victoires du Sport 2015 ont une nouvelle fois permis à la Ville de Nice de mettre à l’honneur ses nombreux champions. Fidèle à ses convictions, Christian Estrosi en a profité pour rappeler à quel point il comptait sur le Sport pour faire briller sa ville et sa région. L’occasion pour nous de faire un état des lieux des équipes de sports-co niçoises, qui portent (presque) toutes haut et fort les couleurs de Nissa la bella.
Ville de sport par excellence, Nice possède pas moins de 10 équipes sportives professionnelles ou semi-professionnelles. Qu’elles évoluent dans l’élite de leur disciplines ou aux étages juste en dessous, elles ont toutes un point commun : l’ ambition. Représenter Nice aux quatre coins de l’hexagone ne leur suffit pas, ce qu’elles veulent c’est jouer les premiers rôles et viser toujours plus haut.
Des clubs bien installés dans l’élite
Parmi cette dizaine d’équipes de haut niveau, plus de la moitié font déjà partie de la crème de leur sport. Football, handball et basket féminin, water polo ou encore football américain, toutes évoluent en 1ère division et sont loin d’y faire de la simple figuration. Habituées de l’élite (foot, water-polo, foot US) ou néophytes à ce niveau (basket), peu importe, cette année tout sourit aux équipes niçoises. Les championnats sont loin d’être terminés mais à l’heure actuelle on ne retrouve jamais Nice au-delà de la 5ème place au classement. Le symbole de cette réussite c’est bien évidemment l’OGC Nice. L’équipe de football, principale vitrine de la ville, qui occupe aujourd’hui crânement le podium de Ligue 1.
Dans l’ombre des résultats du GYM, les autres ont pourtant eux aussi de quoi rendre fier le peuple niçois. Pour sa première année en LFB, l’équipe féminine du Cavigal Basket qui est actuellement 3ème, est d’ores et déjà la belle surprise de la saison. Fidèles à elles mêmes, les équipes masculine et féminine de l’Olympic Natation jouent cette année encore les premiers rôles en Pro A en water-polo. De leur côté, les handballeuses de l’OGC, en difficulté au début de la saison, sont aujourd’hui parfaitement relancées et sur le point de se qualifier pour la deuxième fois de leur histoire en playoffs. Enfin, il ne faut pas oublier les Dauphins de Nice. Plus ambitieux que jamais, les footballeurs américains ont démarré la saison de la meilleure des manières en s’imposant d’entrée face aux Argonautes d’Aix, pourtant favoris du championnat de France.
Eux aussi touchent au but
Si accéder à l’élite est bien entendu le rêve de toutes les équipes, à Nice il y en a deux qui sont bien parti pour le réaliser. D’un côté les Aigles du Nice Hockey, 1er de leur championnat et de l’autre les joueurs du Nice volley-ball, actuels 2ème de Pro B. Combatives et talentueuses ses équipes montrent un visage séduisant depuis le début de la saison. Et même si rien n’est encore fait, il se pourrait bien que l’heure soit enfin arrivée pour celles qui ont raté de peu la montée l’année dernière.
Le Stade Niçois fait office de mouton noir
Voir plus haut, c’est également l’objectif du Cavigal Nice Handball et du Stade Niçois Rugby. Deux clubs masculins emblématiques ayant jadis côtoyé les sommets mais qui aujourd’hui sont bloqués aux portes du professionnalisme. Recalé d’un rien lors des deux dernières saisons, les handballeurs sont aujourd’hui leaders de leur poule de Nationale 1 et favori à l’accession en Pro D2. Avec l’arrivée d’un nouveau coach et la mise en place d’un véritable projet de jeu, le Cavigal a clairement franchi un palier sans pour autant modifier son effectif, ni dépenser des fortunes. La preuve qu’une bonne politique sportive est souvent la clef du succès.
Une réussite qui contraste forcement avec les déboires vécus actuellement par le Stade Niçois, 7ème de Fédérale 2 et seul club niçois vraiment en dessous des espérances cette saison. Porté par le soutien du groupe Allianz, le club est pourtant l’un des plus riches de la ville. Mais en faisant le choix de changer la quasi-totalité de l’effectif à l’intersaison, les dirigeants du Stade Niçois ont misé sur l’addition de talents individuels au détriment d’une cohésion d’équipe qui fait aujourd’hui cruellement défaut. La preuve que dans le sport, comme ailleurs, l’argent ne fait pas forcement le bonheur.
par Jordan Perronneau