Aujourd’hui, à peine plus d’un tiers des licenciés dans les fédérations sportives sont des femmes. Un problème que l’on retrouve aussi dans les pratiques sportives du quotidien.
En moyenne, les femmes font moins de sport et s’arrêtent plus jeunes. Car le sport est un milieu où les préjugés sexistes sont particulièrement présents. Afin d’y remédier, il faut donc un long travail de terrain : « dans les gymnases, les écoles, les quartiers, et bien sûr auprès des clubs ».
Les élus ont un rôle à jouer, notamment en délivrant des subventions aux clubs de sport « quand, entre 12 et 16 ans, ils ont davantage de filles et arrivent à les garder».
Une sensibilisation dès l’école primaire dans les cours de récréation est aussi encouragée.
Aujourd’hui, l’importance des collectivités est d’autant plus essentielle que le gouvernement semble se désengager sur le sujet, notamment en retirant la ligne budgétaire du Centre national pour le développement du sport (CNDS) consacrée au sport féminin.
Ce n’est pas moins de 19,23 millions d’euros de subventions qui ne seront plus allouées pour des actions territoriales en faveur du sport pour les femmes et les jeunes filles.