Dans quelques semaines, la poule 2 de Fédérale 1 ouvrira ses portes lors d’une première journée qui verra le Rugby Nice Côte d’Azur voyager loin de ses terres, dans la périphérie toulousaine, pour y affronter Castanet.
Mais outre le terrain, c’est dans les coulisses que la « quatrième mi-temps » semble bien moins fraternelle et conviviale que la précédente avec une tension palpable entre deux parties en présence au milieu d’un arbitrage municipal qui ne sait plus bien où donner du sifflet.
Non, nous ne tomberons pas dans une critique systématique ou partisane comme certains se sont permis d’étaler, aller savoir de quel droit, dans de nombreux médias et autres auditoires.
Mais, force est de constater que l’avenir du rugby niçois ne tient sans doute qu’à un fil qui, espérons-le, sera assez solide pour subir « sans broncher » les impacts adverses.
On le sait, la liquidation de la SASP a porté un coup et un coût difficiles à supporter pour un club mais si l’équilibre financier semble s’être à nouveau stabiliser grâce à la providentielle subvention accordée par la Ville de Nice, c’est dans le camp des gestionnaires et des dirigeants que le torchon est déjà plus que largement brûlé.
D’un côté, une large majorité avec à sa tête le Président Christian Baldacchino et de l’autre une minorité amenée par une ancienne gloire de l’ovale niçois, Tony Catoni qui ne se prive de déstabiliser la gouvernance du club avec des critiques publiques virulentes.
Mais, comme on dit dans ces cas : « Res non verba » .
Parce que critiquer est facile, faire mieux que les autres est toujours possible.
En plus, ce n’est pas en faisant miroiter l’arrivée de potentiels investisseurs qui ne se déclarent jamais que l’on fait avancer les choses.
Nous ne reviendrons pas sur les échanges écrits ou enregistrés qui démontrent malheureusement que cet esprit ovale, qui sait si bien faire tourner rond ce sport, n’est pas très présent.
Ce qui nous intéressera dans cette nouvelle mésaventure rugbystique niçoise, c’est encore une fois ce temps perdu à combattre, comploter ou encore déstabiliser alors qu’il est urgent de construire, d’unir ses forces et d’apprendre à travailler ensemble pour faire un rugby meilleur.
Mutualisation de certains coûts avec d’autres clubs locaux, convention avec les associations et les institutions locales (UPE06, JCE, CCI etc…), partenariat avec l’Université Nice Sophia Antipolis ou encore une véritable symbiose entre le haut niveau et l’école de rugby : toutes ces solutions ne seraient-elles pas plus judicieuses que des courriers assassins échangés en prenant bien soin de mettre le Maire et son Adjoint aux Sports en copie ?
C’est certainement à force d’accuser chacun de vouloir tuer le club que celui mourra, et certainement pas de sa plus belle mort.
Malheureusement « Victoria concordia crescit » (la victoire dans l’harmonie) n’est manifestement pas la devise du rugby niçois !