Tandis que la victoire finale est sur le point de se décider, Alexia Barrier savoure sa première victoire, être de retour dans l’Atlantique après avoir connu des situations plus que périlleuses.
Alors que Charlie Dalin et Louis Burton sont les premiers à avoir passé la ligne d’arrivée, sans véritablement connaître leur classement final avec les bonus de temps accordés à Yannick Bestaven et Boris Herrmann (qui vient de perdre toute chance victoire en heurtant un bateau de pêche à 80 miles de l’arrivée), Alexia Barrier à elle aussi eu le droit d’observer un morceau de terre. « Je n’avais pas vu la terre depuis le départ des Sables d’Olonne donc voir la cordillère des Andes enneigée, c’était absolument magnifique. C’est un gros soulagement d’être dans l’Atlantique ce qui est beaucoup plus clément en terme de conditions pour naviguer. »
En fine observatrice de la course, la Maralpine s’est livrée à un petit commentaire quelques heures à peine avant l’arrivée des leaders : « Ce qu’il se passe à l’avant de la flotte est juste incroyable et c’est vraiment passionnant à regarder. Quand je suis partie pour le Vendée Globe, je savais que je ne ferai pas partie de ce groupe parce que j’ai le petit bateau de la flotte. Je suis partie pour terminer le tour du monde et en 2024 par contre je reviendrai avec un bateau pour figurer parmi ces premiers qui matchent et qui bataillent à l’avant », promet-elle pleine d’ambition.
Il faut donc continuer l’apprentissage pour la skipper d’une quarantaine d’années dont le projet s’est monté un peu à la va-vite. Mais l’essentiel est là, être en course et sur la bonne voie pour boucler ce premier tour du monde avant la fin du mois de février si possible avant déjà de préparer plus sereinement la dixième édition « en mode mobylette »!