C’est accompagné des animaux marins, qu’Alexia et les 26 autres concurrents poursuivent leurs courses dans l’Océan Indien. Une journée plutôt calme en comparaison des précédentes.
Au grand large de Madagascar et de l’Afrique du Sud, l’arrière de la flotte bataille dans des zones de vents faibles et irréguliers. Une dépression qu’il faut absolument tenir pour garder le contact avec ce petit groupe toujours composé de sept IMOCA. Avec environ une dizaine de jours de retard sur l’avant de la course, pas question de prendre le moindre risque ou de trop pousser son bateau sous peine de se faire sanctionner par dame nature!
Gare donc aux icebergs dans ces conditions climatiques assez fraiches, à proximité de la zone des glaces. « Heureusement que la nuit ne dure pas longtemps parce qu’il fait froid (12°C en journée et à peine quelques degrés la nuit). J’ai sorti mon duvet pour les très basses températures, à -10°C. C’est peut-être un peu exagéré mais en tout cas pour dormir, c’est nécessaire. Je n’ai pas de chauffage à bord donc il faut que je trouve des moyens de me réchauffer efficacement, précisait Alexia en vacation.
Avec des vents qui ne devraient pas dépasser les 30 noeuds aujourd’hui, la Maralpine reste très concentrée pour maintenir une bonne vitesse tout en préservant son vieux bateau de 22 ans d’âge. Hier TSE-4myplanete naviguait à bonne allure (9,5 noeuds de moyenne avec une pointe à 13 noeuds) ce qui lui a fait parcourir un peu plus de 420 km sur la journée.
Il reste encore 31 670 km à Alexia Barrier pour retrouver le port des Sables d’Olonne.