Comme prévu le mauvais temps a pointé le bout de son nez. Une première dépression désormais derrière la Maralpine mais qui en appel une nouvelle d’ici 24 heures.
Pas de répit sur le Vendée Globe. « Pas sympa les grains. Fini l’ambiance Pacifique cool, c’est la partie combattante pacifique qui démarre on dirait ! » Cela ne ravit visiblement pas la skipper des Alpes-Maritimes qui préfère le temps ensoleillé comme dans sa région d’origine. Les aléas de la météo font intégralement partie de la course et pour remonter le moral des courageux marins de cette neuvième édition, une bonne alimentation est primordiale.
L’équipe de TSE-4myplanet a vu large afin d’être sure qu’Alexia ne meurt pas de faim. « Alors moi je pourrais faire deux fois le tour du monde parce que Cheffe Turner qui a préparé mes approvisionnements, elle a préparé 4 000 calories/jour depuis le départ et moi je suis un petit gabarit et je peux te dire que je n’arrive pas à manger la moitié d’un sac journalier. Donc oui j’ai encore plein de nourriture. Ça ne va pas être un problème pour moi et j’ai pu réparer mon hydrogénérateur, j’ai aussi gardé pas mal de gasoil au cas où j’ai un problème d’énergie avec les hydro. Pour l’instant je ne m’inquiète pas du tout pour les provisions du bord, tout se passe bien. On avait vu très large. Ça c’est le témoignage, de ceux qui ont déjà fait le Vendée Globe et qui ont souffert de manquer un peu de nourriture sur la fin, et ça a un peu terrorisé mon équipe, enfin surtout la cheffe qui a préparé mes courses et du coup elle a dosé comme il fallait. Mais bon c’est mieux d’en avoir trop que pas assez, » s’amuse Alexia Barrier.
Et de l’énergie il va lui en falloir dans les prochaines 24 heures. Une nouvelle dépression se dirige droit sur elle. Actuellement ce sont Clément Giraud et Miranda Merron qui naviguent dans 40 à 45 noeuds de vent. TSE-4myplanet s’apprête à vivre des heures difficiles.
